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Le HC Vallée de Joux vient semer le doute

10 février 2014

Hockey – 1re ligue – Les Combiers se sont, à nouveau, imposés sur la glace du HC Yverdon, grâce à un bon dernier tiers.

Le Combier Joël Müller s’accroche à l’Yverdonnois Kilian Reidick sous les yeux de Romain Marguerat. Cette saison, la Vallée a gagné deux fois à Yverdon, et le HCY deux fois au Sentier. Etrange...

Le Combier Joël Müller s’accroche à l’Yverdonnois Kilian Reidick sous les yeux de Romain Marguerat. Cette saison, la Vallée a gagné deux fois à Yverdon, et le HCY deux fois au Sentier. Etrange…

Coucou, revoilà le HC Vallée de Joux ! Distancés en queue de classement, les Combiers n’avaient pas encore gagné lors de ce quali-masterround. Eh bien c’est fait, histoire de montrer qu’il faudra compter avec eux jusqu’au bout. Et une fois de plus à Yverdon, sur la glace de leur adversaire tout désigné contre la relégation. De quoi semer sérieusement le doute dans les esprits des joueurs du HC Yverdon.

Les visiteurs, menés 3-2 après deux tiers, ont renversé la vapeur dans le dernier vingt, inscrivant quatre buts en profitant des largesses défensives adverses pour s’imposer 6-4. Dans un match assez engagé physiquement, le HCY a pris les devants grâce à un drôle de but : Thierry Berthoud a manqué le palet au moment de tirer, ce qui a trompé Zimmermann. Le chassécroisé a débuté durant la période médiane. Les hommes des Beat Kindler sont parvenus à revenir à 1-1, puis 2-2. Mais, terriblement nerveux et bavards, les Combiers payaient alors leur manque de discipline. Ainsi, à la 40e, le banc du HCVJ était puni pour s’être une fois de plus plaint trop vigoureusement, permettant à Yverdon de reprendre l’avantage 3-2 en double supériorité numérique.

Des gamineries qui auraient dû coûter beaucoup plus cher à la Vallée si les Yverdonnois n’avaient pas été maladroits à la conclusion, car ils ont eu de nombreuses possibilités de prendre le large dans la deuxième partie du tiers médian. C’est avec un tout autre état d’esprit que les Combiers sont revenus sur la glace pour l’ultime période. Ils ont ainsi profité d’un avantage numérique pour revenir encore une fois au score (44e, 3-3), puis de la soudaine fébrilité de leurs opposants, qui se sont fait prendre deux fois coup sur coup à la 51e.

C’est à ce moment-là qu’est intervenue la scène la plus inquiétante pour Yverdon, quand Deriaz et De Vasconcelos se sont disputés verbalement sur le banc, au point que l’entraîneur Jiri Rambousek les envoie tous les deux prématurément aux vestiaires. Au sein de l’équipe, tout s’écroule à la moindre contrariété, il ne semble pas y avoir de cohésion, d’esprit de groupe. Comme si les gars n’avaient pas compris la gravité de la situation. Là est bien le danger pour la fin de saison, car si, à la Vallée, on a peutêtre un peu moins de talent, on est capable de réagir en équipe. Le HCVJ en a fait la preuve vendredi soir.

 

HC Yverdon – HC Vallée de Joux 4-6 (1-0 2-2 1-4)

Buts : 4e T. Berthoud (Deriaz/4c5 !) 1-0 ; 29e Rithner (Rogenmoser, Aubert/5c4) 1-1 ; 31e Neuschwander (Joliat, Chabloz/5c4) 2-1 ; 39e Rithner (Rogenmoser, Bassetti) 2-2 ; 40e De Vasconcelos (Reidick, Deriaz/5c3) 3-2 ; 44e Lacroix (Rithner, Rogenmoser/5c4) 3-3 ; 51e Aubert 3-4 ; 51e Marti (Z. O’Donnell, Knecht) 3-5 ; 56e Chabloz (R. Müller/5c4) 4-5 ; 60e Kohli (Z. O’Donnell) 4-6.

Yverdon : Streit ; Reidick, De Vacsoncelos ; Campanile, Deriaz, Tinguely ; Neuschwander, Pizzirusso ; Christinaz, Chabloz, T. Berthoud ; Betschart, R. Müller ; Bochsler, B. Berthoud, Joliat ; Vioget, Vallotton. Entraîneur : Jiri Rambousek.

HCVJ : Zimmermann ; Lacroix, Bassetti ; Rithner, Rogenmoser, Aubert ; Knecht, M.O’Donnell ; Z. O’Donnell, Marti, Kohli ; Janeiro, Zorn ; J. Müller, Marguerat, Dormond ; Steinmann. Entraîneur : Beat Kindler.

Notes : Patinoire d’Yverdon 370 spectateurs. Arbitre : S. Pilecki. Pénalités : 4×2’ contre Yverdon ; 9×2’ + 1×10’ (M. O’Donnell) contre la Vallée. Tirs sur les montants : 35e Campanile, 49e Betschart. 59E, temps-mort du HCY. Yverdon sans Pasche et Van Cleemput ; la Vallée sans Fuerbringer, Favre, Cotting et N. Voumard.

Manuel Gremion