Le HC Yverdon a marqué les esprits

Vainqueurs 5-2 à Fleurier dans le choc de haut de tableau, les Yverdonnois sont repassés devant les Neuchâtelois. Pour de bon, espère-t-on au HCY.

Battre une fois les Fleurisans était important d’un point de vue psychologique, avant les playoffs de février. C’était la première fois, vendredi, que les Yverdonnois remportaient une confrontation face à l’un de leurs adversaires directs du «big three» du groupe, eux qui avaient été battus par Fleurier (5-6 après prolongation)  et par Moutier (3-2) lors de la première partie d’exercice.

«Il restait une petite frustration depuis le match aller. Rien que pour l’honneur, cette victoire fait du bien, et pour la course à la 1re place aussi», relevait Sacha Barraud (photo), après la victoire 5-2 du HCY dans le choc à Fleurier.

«Moutier et Fleurier sont les deux autres grosses équipes de ce championnat, et on a à cœur de démontrer qu’on est la meilleure de ce trio», reprenait l’attaquant, qui joue à la fois pour Uni Neuchâtel, en 1re ligue, et pour le HCY, club de sa ville, grâce à une licence B.

Ce HC Yverdon est-il vraiment la meilleure formation du groupe? «J’en suis persuadé, tranche Sacha Barraud. On l’a démontré contre Fleurier en disputant un très gros deuxième tiers. A notre niveau, on peut étouffer Fleurier, alors pourquoi pas Moutier?»

A l’heure où il s’agit de monter en puissance pour aborder les playoffs dans les meilleures dispositions, l’équipe de la Cité thermale emprunte clairement la bonne voie depuis plusieurs rencontres. Il faut à présent que la tendance se poursuive, sans se voir trop beau. «L’esprit de tout le groupe, qui a tiré à la même corde, avec beaucoup d’encouragements et de positivisme sur le banc, a permis de faire la différence», affirmait Sacha Barraud. Au HCY de bien entretenir cela.

Stengel: «On a su saisir nos chances»

L’entraîneur adjoint Martin Baragaño a de nouveau coaché l’équipe, vendredi à Fleurier. Un petit intermède en attendant que Philippe Stengel puisse reprendre du service à part entière. Ce dernier se trouvait néanmoins tout de même au match, et il a bien entendu apprécié ce qu’il a vu.

«On a payé mardi, en National Cup contre Sion, la période des fêtes. Il nous avait manqué un peu de fraîcheur, de lucidité. On est partis dans l’idée qu’il s’agissait d’un bon entraînement avant de se rendre à Fleurier en championnat, et je crois qu’on peut affirmer qu’on ne s’est pas trompés», soulignait l’entraîneur du HC Yverdon.

Le match a été disputé: les Fleurisans ont à peine plus tiré au but que les Nord-Vaudois, et les choses auraient pu tourner dans l’autre sens aussi. «On a su saisir nos chances dans les moments clés», appréciait encore Philippe Stengel. Son équipe a déroulé dans le tiers médian, puis a parfaitement su gérer l’ultime période, durant laquelle les Neuchâtelois ont très peu été en mesure d’alerter le gardien Dylan Berutto, malgré deux avantages numériques. «Crédit à Fleurier, qui n’a rien lâché et a patiné jusqu’au bout.»

Avenir encore à définir

Alors que l’hiver progresse, et qu’Yverdon connaît une deuxième campagne positive de suite, Philippe Stengel sera-t-il encore l’entraîneur du HCY la saison prochaine? «On n’en a pas encore discuté avec le club, assure-t-il. On se positionnera gentiment, mais rien n’est encore décidé.»