Le kiosque des Remparts ne sera plus

A terme, le tabac yverdonnois devrait être rasé dans l’optique du réaménagement de la place d’Armes.

Le kiosque des Remparts et son emblématique façade rose devraient être de l’histoire ancienne à l’horizon 2015.

Le point de vente de journaux, cigarettes et autres divers articles situé sur la promenade Auguste-Fallet, à proximité du parking adjacent au Jardin japonais et du Kiosque à musique, présente désormais un store gris baissé aux passants. «Le locataire du kiosque a démarré une nouvelle activité depuis le 1er mai. L’établissement est donc fermé actuellement», indique Patrick Genoud, responsable de la communication pour la Ville d’Yverdon, à laquelle appartient le kiosque des Remparts.

Pas encore de repreneur

Une réouverture prochaine est-elle programmée? «Des négociations sont en cours entre la Ville, l’ancien locataire et un potentiel repreneur», admet Patrick Genoud, en précisant que les conditions liées à la signature d’un nouveau contrat ne sont pas de nature à rendre la situation facile. «Le bail courra jusqu’au début des travaux de réaménagement de la place d’Armes, qui devraient, si tout se passe comme espéré, débuter en 2015», précise le responsable de la communication institutionnelle. A cela s’ajoute le fait que le locataire sortant demande le paiement d’un droit d’entrée à son successeur.

Recherches poursuivies

Le court laps de temps d’exploitation laissé par la Ville indique que le kiosque des Remparts, contrairement à d’autres édifices comme le Théâtre Benno Besson ou le Kiosque à musique, ne fait pas partie du projet de la futur place d’Armes. «Si nous ne trouvons personne pour le reprendre, il restera fermé, puis sera vraisemblablement démoli, avant les travaux ou lors de leur démarrage», déclare Patrick Genoud. Il ajoute que, pour l’heure, la recherche d’un locataire se poursuit en jouant cartes sur table sur les circonstances particulières subordonnées à la reprise de l’établissement. Une démarche plutôt compliquée qui, si elle se concrétise, n’offrira, on l’a bien compris, qu’un sursis de courte durée au kiosque des Remparts.