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Le Manège d’Yverdon mis en vente

31 janvier 2011

La société propriétaire, dont la Ville d’Yverdon-les-Bains est l’actionnaire majoritaire, a lancé un appel d’offres pour cette infrastructure appréciée par les passionnés d’équitation. L’acheteur devra présenter un plan de développement.

 

La société du Manège veut privilégier un acquéreur qui présente un projet de développement intéressant pour toute la région.

La société du Manège veut privilégier un acquéreur qui présente un projet de développement intéressant pour toute la région.

Faut-il garder le Manège dans le patrimoine communal, la Ville étant l’actionnaire majoritaire du Manège et Centre équestre d’Yverdon-les-Bains S.A.? Cette question s’est posée plus d’une fois au Conseil communal, notamment à l’occasion d’investissements à réaliser sur ce site. «La commission des finances nous a demandé d’étudier cette possibilité», relève Jean-Daniel Carrard, municipal délégué et président du conseil d’administration du manège.

 

Suite à l’analyse d’un consultant, et de discussions avec l’actuel gérant, la société du Manège a lancé un appel d’offres public. La parcelle comprend un terrain de 33 000 m2, 21 boxes et 3 stalles, un manège couvert de 946 m2, un paddock de 3500 m2, un carré de dressage de 800 m2, un appartement de service de 129 m2, un couvert à fourrage, des sanitaires, une sellerie et des bureaux. Avec les terrains mis à disposition par la Ville, ce sont plus de 90 000 m2 dont dispose l’ensemble du manège.

En ce qui concerne le terrain, le futur propriétaire pourrait bénéficier d’un droit de superficie (DDP) pour une durée de 50 ans, renouvelable, moyennant une redevance annuelle de 21 000 francs.

La valeur d’assurance incendie de l’objet se chiffre à près de deux millions de francs. Des travaux importants de remise aux normes et d’amélioration ont été réalisés il y a dix ans, pour un montant de 379 000 francs.

Privilégier un bon projet

Dans les obligations de vente, on note le maintien des constructions et des voies d’accès et l’obligation de maintenir l’accès au public.

A l’échéance du droit de superficie, le retour des constructions au propriétaire du sol est aussi prévu, moyennant indemnité. Enfin, un droit de préemption légal est réservé.
Selon Jean-Daniel Carrard, des discussions ont eu lieu avec l’actuel gérant, mais ce dernier, qui bénéficie d’un bail jusqu’à la fin de cette année, a trouvé le prix trop élevé. Il pourra toutefois, au même titre que toute autre personne, faire une offre. «Dans la pondération, le prix entrera en considération à hauteur de 40%. Nous priviligiérons un projet qui soit intéressant pour la région», explique le municipal, en ajoutant que la société se réserve le droit de ne pas vendre.

Isidore Raposo