Logo

Le nouveau rêve hawaïen d’un Yverdonnois de fer

9 septembre 2009

Tony Puglia participera l’an prochain aux Championnats d’Europe de Francfort, dans le but de se qualifier pour l’Ironman d’Hawaï.

Du lac de Neuchâtel, au large d’Yverdon, à l’océan Pacifique des plages d’Hawaï: le rêve de l’Yverdonnois Tony Puglia.

Du lac de Neuchâtel, au large d’Yverdon, à l’océan Pacifique des plages d’Hawaï: le rêve de l’Yverdonnois Tony Puglia.

«Ce sont les rêves qui me font avancer.» Et le dernier en date, n’est pas des moindres. Tony Puglia, ce triathlète yverdonnois de 27 ans, participera l’an prochain à l’Ironman de Francfort, qui fera figure de Championnats d’Europe, dans le but de décrocher une place pour le légendaire Ironman d’Hawaï, théâtre des Championnats du monde 2010.

Mais pour cela, le pensionnaire du Tri Team Pully aura fort à faire: «Je devrai terminer parmi les sept premiers de ma catégorie à Francfort.» Car en tout, seuls 120 «slots» sont accordés lors de l’épreuve allemande. Un Ironman qu’il n’a pas choisi au hasard: 2800 athlètes seront de la partie dans l’Hesse. «Et puis, il y a une ambiance qu’on ne trouve pas ailleurs, avec un demi-million de spectateurs», souligne Tony Puglia. Quant au parcours vélo, le point fort du triathlète nord-vaudois, il devrait particulièrement lui convenir, étant idéal pour les rouleurs.

Le virus du triathlon

Mais avant d’envisager ces rêves-là, Tony Puglia en a déjà matérialisé d’autres. «Je jouais au football depuis toujours, mais je souhaitais un autre challenge», explique-t-il. C’est cette manie à «toujours chercher plus loin», qui lui a permis de découvrir le triathlon à Préverenges, en 2005, grâce à un ami. «Je ne savais pas bien nager et j’ai roulé avec un vieux vélo», se souvient-il en souriant. Mais de ces débuts-là, il en a attrapé le virus de la discipline. En 2007, il a intégré la section triathlon de Pully Natation afin, notamment, de combler une partie de son retard à la nage. «Et je voulais encore quelque chose de plus attrayant.» Du coup, en 2008, il participe à son premier Ironman, à Zurich. Défi qu’il a relevé en 10h40. «J’y ai vécu des instants incomparables. En une journée, on ressent les émotions de toute une vie.

Pour arriver à ses résultats, Tony Puglia s’entraîne une vingtaine d’heures par semaine, à côté de son travail. «Cela reste un hobby, même si je cherche du soutien. Mais si je le fais, c’est que j’aime m’entraîner», souligne-t-il. Au récent Triathlon de Lausanne, il a pris la deuxième place de sa catégorie en short distance et termine troisième au scratch. Les courses dans la région lui permettent de conserver sa motivation à s’exercer, «pour se surpasser à l’entraînement». Il prend part à une dizaine d’épreuves par an, décrochant régulièrement des podiums.

Désormais, Tony Puglia a les yeux tournés vers Hawaï. Archipel qu’il espère bien pouvoir rejoindre, à la nage, à vélo et à pied, après avoir franchi le premier écueil de Francfort en juillet prochain.

Manuel Gremion