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Le PLR urbigène conserve son siège

26 mars 2018 | Edition N°2213

Orbe – Serge Berthoud est le grand vainqueur de l’élection complémentaire de la Cité aux deux poissons. Le nouvel élu a obtenu 793 voix.

Myriam Schertenleib, Luiz De Souza, Henri Germond, Mary-Claude Chevalier et Serge Berthoud se réuniront demain pour la répartition des dicastères (de g. à dr.). © Michel Duperrex

Hier, peu après les douze coups de midi, Serge Berthoud se trouvait à la place du Marché, devant l’Hôtel de Ville. Calme, comme à son habitude, le nouveau municipal de la Cité aux deux poissons ne cachait toutefois pas sa joie d’avoir été plébiscité par les Urbigènes. Arrivé en tête du scrutin, le PLR a obtenu 793 voix. La candidate socialiste Fanny Naville a, quant à elle, recueilli 630 voix et Robert Gurtner, dit Ted Robert, en a réuni 26.

«Nous avons continué dans la lignée de ce que nous avions proposé au premier tour, indique l’élu. Nous sommes allés à la rencontre des gens et je crois que c’est ce qui a fait la différence.» Le nouvel édile a certainement bénéficié du report des voix de Stéphane Pilloud, arrivé 3e lors du premier tour. «Avec un tel résultat, je me sens porté par la ville», poursuit Serge Berthoud avec enthousiasme. Même s’il souhaite reprendre les Services techniques laissés par Guido Roelfstra, il s’adaptera à la volonté des autres municipaux. La Municipalité se réunira demain pour en discuter. Par ailleurs, le programmateur industriel – il travaille pour l’entreprise Nestlé – devra diminuer son activité professionnelle. «Je ne me rends pas compte de la charge de travail, mais j’en ai déjà discuté avec mes employeurs.

Déception socialiste

Quant à la Socialiste Fanny Naville, elle ne regrette pas d’avoir participé à cette «belle campagne», même si elle est «épuisée». Selon elle, les Urbigènes ont voté en faveur d’un parti plutôt que d’une personne. «Je suis convaincue que j’étais la meilleure lors des débats et je suis fière du chemin parcouru», confie-t-elle. L’Urbigène est aussi persuadée que l’éventualité d’avoir trois femmes au sein de la Municipalité a joué en sa défaveur. «C’est une ville campagnarde et il y a de la misogynie de la part des hommes, mais aussi des femmes», souligne-t-elle. Déçue, la candidate ne cache pourtant pas ses ambitions pour la prochaine législature.

Valérie Beauverd