Le renouveau du CIMA
11 juin 2015Sainte-Croix – Le musée d’automates et de boîtes à musique célèbre l’année de ses trente ans à travers divers événements et expositions. Un rendez-vous est fixé ce week-end.
Séverine Gueissaz, membre de la fondation du CIMA, est heureuse de constater une certaine effervescence au sein de l’artisanat d’art sainte-crix. Cette nouvelle dynamique, qu’elle attribue, en partie, à la candidature au patrimoine immatériel de l’humanité pour «Les savoirfaire de mécanique horlogère », place le trentième anniversaire du CIMA dans un contexte particulièrement favorable.
Un bonheur ne venant jamais seul, l’institution faisant la part belle aux automates et boîtes à musique est dans les chiffres noirs depuis quelques années, grâce à l’apport financier de la Commune de Sainte- Croix, mais aussi de la maison Reuge et de l’Association des Amis du CIMA, qui soutient l’entretien des collections, aide à la promotion de l’établissement et à la recherche de nouvelles pièces.
Pourtant, cette vitrine de fleurons du patrimoine régional n’a pas toujours baigné dans un climat serein. «Le CIMA est né lors d’une grande crise qui a vu, notamment, la fermeture des usines Paillard, dans l’objectif de garder le savoir-faire local. Le centre international de mécanique d’art comprenait deux volets: un musée et un bâtiment adjacent où des artisans ont installé leur atelier», indique Séverine Gueissaz, préférant ne pas s’attarder sur la période morose ayant accompagné la majeure partie de l’existence du CIMA -la faute, entre autres, à un nombre de visiteurs moins important qu’escompté.
Soulagée de ces tracas, l’équipe du musée, composée de sept personnes polyvalentes appuyées par des bénévoles, souhaite se pencher sur le développement de l’offre. L’année 2015, qui marque le 30e anniversaire du CIMA, se décline, par exemple, en trois expositions -la première, nommée «insolite», est visible jusqu’au 26 juillet-, et autant d’événements. Celui de samedi consistera en des visites improvisées (de 14h à 16h, sur inscription), des courts-métrages (à 16h30), un repas (à 19h, sur inscription) et le spectacle d’improvisation «Sofa», par la Compagnie du Cachot (à 20h30).