La Municipalité demande un crédit d’investissement de 1,15 million pour la restauration de cette tour du château. Le premier préavis, déposé en octobre 2023, a été retiré en décembre.
Un petit tour puis elle revient. La restauration de la Tour des Gardes du château d’Yverdon-les-Bains sera au menu du Conseil communal cet automne. En effet, la rénovation de cette partie de l’édifice médiéval, qui contribue à l’attractivité touristique de la cité, ne peut pas attendre. La problématique du trafic durant les travaux, avec la fermeture du goulet de la Maison d’Ailleurs envisagée à l’époque, a justifié le retrait du préavis. Et un compromis a été trouvé.
L’édifice emblématique est en restauration quasi permanente. En effet, la rénovation de la Tour des Gardes représente rien moins que la 28e étape des travaux. Elle intervient après deux importants chantiers menés à bien récemment, soit la réfection de la Tour des Juifs, qui donne sur la rue Pestalozzi, puis celle de la Tour de la Place, qui comme son nom l’indique, domine la place Pestalozzi.
Le trafic sera affecté
Ce chantier ne peut évidemment être mené à bien sans une emprise sur le trottoir et une partie de la route, qui enjambe notamment le canal. L’exécutif annonce la couleur: le trafic bidirectionnel ne pourra pas être maintenu entre février et novembre 2025, date prévue pour les travaux. Les bus provenant de la rue des Remparts (Casino) ne pourront passer le virage en raison de la présence des échafaudages.
La proposition de la fermeture complète du goulet du Casino au trafic individuel motorisé ayant suscité passablement de protestations, la Municipalité a revu sa copie et propose désormais la fermeture du goulet dans le sens Gare-Y-Parc, excepté pour les cycles. Cette option implique la déviation des bus 604 et 605 par l’avenue Haldimand, ainsi que la suppression des arrêts aux haltes Théâtre Benno Besson et La Plaine en direction de la Maison-Blanche, respectivement l’avenue des Découvertes (Y-Parc). Le trafic individuel motorisé pourra ainsi passer le goulet dans le sens Plaine-place d’Armes.
L’ARCHY dans le coup
Conformément à une collaboration de longue date, l’Association pour la restauration du Château d’Yverdon (ARCHY) prendra à sa charge les travaux ressortant de la substance historique du bâtiment, ce qui représente la moitié des coûts. On rappellera que l’association peut s’engager à cette hauteur en raison du legs de Pierre Coigny, grand défenseur du patrimoine et qui a été l’âme de l’association. Les éventuelles subventions fédérale et cantonale viendront en déduction du montant prévu.
On ajoutera que le coût de ces travaux pour la collectivité est inférieur au montant prévu dans le plan des investissements de la Ville.