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Le retour des beignets

29 avril 2021

Le chalet du Mont-de-Baulmes ouvrira sa terrasse dès samedi. La patronne Fabienne Estoppey a tout prévu pour manger dehors, même à 1271 mètres d’altitude.

Fabienne Estoppey, comment avez-vous prévu votre mise en place?

Nous avons installé une cantine qu’on a décorée avec des fleurs. Dessous, cela nous fait sept tables donc 26 places au maximum. Si possible, on élargira notre terrasse à mesure avec le mobilier que l’on a dans le chalet. On va vraiment faire au jour le jour.

Cela va-t-il être possible en altitude à cette période?

On est déjà complet pour samedi midi. On sera ouvert tous les jours et on devra probablement faire des deuxièmes services. Donc les gens ont vraiment envie de sortir et jouent bien le jeu. Il y a aussi beaucoup de parcours de marcheurs aux alentours.

Vous ne craignez pas le froid?

Dans un premier temps, ce ne sera qu’à midi, on ne peut pas se permettre de travailler le soir avec ces températures. Nous avons aussi acheté des couvertures. C’est vrai qu’à part en 2018, on n’a jamais mis personne dehors en avril parce qu’il ne fait pas assez chaud. On ne peut jouer qu’avec la météo dans les chalets d’alpage, mais ça a toujours été le cas. On a vraiment envie de travailler et les gens sont là!

En ouvrant uniquement votre terrasse, soit 26 places au lieu de 110 dans le chalet, comment allez-vous vous en sortir?

Alors on ne va même pas parler du chiffre d’affaires du mois de mai qui n’aura rien à voir avec celui des autres années! En principe, on ouvre le premier mai et ça n’arrête pas. Là, on perd la place intérieure, mais aussi les 100 places qu’on pourrait mettre dehors en plus donc cela fait beaucoup. Mais il n’y aura pas de personnel, juste moi au service et mon fils aux beignets.

Alors pourquoi avoir décidé d’ouvrir quand même?

C’est un risque à prendre. On a investi pas mal d’argent pour cette terrasse. Mais il faut se donner une chance, surtout que les chalets d’alpage n’ont qu’un court laps de temps pour ouvrir. Je suis surtout très contente d’ouvrir et je reste positive!

Léa Perrin