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Le Service jeunesse et cohésion sociale a un an

26 avril 2013

Connue sous la forme abrégée JECOS, cette structure est née de la fusion du Service éducation et jeunesse et de celui des affaires sociales de la Ville d’Yverdon-les-Bains. L’occasion pour les quatre membres du comité directeur de dresser un bilan après une année riche en activités.

Le JECOS s’est notamment associé à la dernière Fête de la musique.

Piloté par un comité de direction composé de Jean-Claude Ruchet (municipal), Laurent Exquis (chef de service), Esther Martinet (responsable enfance et famille) et Cécile Ehrensperger (cheffe de service adjointe), le JECOS regroupe les compétences et domaines d’intervention des défunts Service éducation et jeunesse et Service des affaires sociales d’Yverdon-les-Bains. Destinée à favoriser la cohésion et l’intégration sociales à tous les niveaux, cette structure créée en mars 2012 a repris à son compte les différentes activités mises en place ces dernières années dans la Cité thermale, tout en lançant un certain nombre de nouveaux projets.

Des six champs d’action – «enfance et famille», «politique jeunesse», «écoles et formation», «politique seniors», «bien-vivre ensemble» et «partenariats et prestations sociales»-, placés sous la juridiction du Service de la jeunesse et de la cohésion sociale, le premier cité n’est pas le moins accaparant, puisqu’il occupe à lui seul un membre du comité. Les défis auxquels doit répondre Esther Martinet, engagée au JECOS en septembre dernier, découlent de la prise en charge des enfants dont le ou les parent(s) travaillent. Si toutes les tranches d’âge sont concernées par la pénurie de places dans les structures d’accueil, un effort particulier doit être entrepris pour les huit à douze ans.

Manques à combler

Les devoirs surveillés, assurés par un total de 63 personnes représentant un équivalent de 4,8 postes à plein temps, ont besoin d’une augmentation du pesonnel d’encadrement. Esther Martinet a par ailleurs rappelé que l’article 63 de la Constitution vaudoise demande d’offrir une journée continue d’accompagnement aux élèves, une exigence synonyme d’adaptations à mettre en oeuvre.

A l’image des travailleurs sociaux hors murs, des animateurs socio-culturels et du Conseil des jeunes, la politique jeunesse s’adresse aussi bien aux représentants de cette catégorie de population au bénéfice de mesures d’insertion qu’aux jeunes s’investissant dans une démarche citoyenne. Les façons de répondre à la saturation des structures existantes sont un enjeu de taille de l’axe écoles et formation. Les 400 élèves supplémentaires attendus à Yverdon d’ici 4 à 5 ans devront être hébergés dans de nouveaux locaux. Un collège d’une capacité de 650 à 700 places devrait d’ailleurs voir le jour, vraisemblablement dans le secteur des Anciens Arseneaux.

Egalement en fonction depuis septembre 2012, Cécile Ehrensperger a relevé la fibre communautaire du chef-lieu nord-vaudois, en prenant l’exemple de l’approche participative liée au futur de la place d’Armes, une spécificité que le JECOS entend soutenir et développer dans la rubrique «bien vivre ensemble.»

La nouvelle venue a aussi tenu à rendre compte de l’importance des partenariats développés avec les associations et institutions locales.

 

La politique seniors doit encore totalement être mise en place

Des efforts à consentir pour les aînés

Comme l’a relevé le chef de service Laurent Exquis, un nombre croissant de personnes arrivent à l’âge de la retraire avec «de l’énergie, de l’envie et de l’argent». Le Service jeunesse et cohésion sociale veut se donner les moyens de les soutenir et de les accompagner dans leurs désirs d’apprentissage ou de découverte. Pour ce faire, les membres du comité directeur vont consulter les différents exemples existant sur le plan national, mais également dans d’autres pays du monde, dans le but d’ «élaborer à sa sauce une politique pour, par et avec les âinés». Déjà en place au niveau suisse et dans certaines villes du pays, à l’image de Bienne, Zurich ou Genève, un Conseil des aînés, qui ferait ainsi écho au Conseil des jeunes, pourrait par exemple voir le jour.

 

Ludovic Pillonel