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«Le talent ne devient visible que quand il y a beaucoup de travail derrière»
© Carole Alkabes

«Le talent ne devient visible que quand il y a beaucoup de travail derrière»

10 janvier 2020
Edition N°2659

Promotion League: Yverdon Sport a repris le chemin du stade municipal mercredi. Le nouvel entraîneur Jean-Michel Aeby y a rencontré ses hommes pour la première fois.

Dans un stade municipal en plein travaux, le nouveau staff d’Yverdon Sport a encore tout un tas de choses à découvrir. En premier lieu, l’équipe – leader de Promotion League – à sa disposition. Le championnat reprendra le 1er mars pour les Verts et, d’ici là, Jean-Michel Aeby a sept semaines et demie pour faire connaissance avec ses hommes et préparer sa formation à atteindre l’unique objectif: la promotion en Challenge League.

Jean-Michel Aeby, qu’est-ce qui vous a convaincu de quitter Étoile Carouge pour Yverdon Sport en milieu de saison comme cela?

Mon contrat à Carouge se terminait à la fin de l’année 2019, et il était prévu que je prolonge jusqu’à la fin de l’exercice. Puis est venue la proposition de rejoindre Yverdon Sport. Le courant est très bien passé avec la direction. Le challenge, on le connaît tous, et j’aime particulièrement relever ce genre de défis. Il faut parfois savoir écouter son cœur, et j’ai choisi de saisir cette opportunité.

La reprise se fait sur les terrains annexes en herbe du stade municipal, car le club n’a pas encore trouvé de synthétique où s’entraîner cet hiver malgré de nombreuses demandes. À quel point cela constitue-t-il un problème à vos yeux?

Pour le moment, on va devoir commencer ici, mais on recherche activement une solution, car cela peut effectivement rapidement devenir un problème si le mauvais temps arrive. Si j’en crois les prévisions, cela ne devrait pas être le cas ces prochains jours. Puis, le 26 janvier, on part une semaine en camp de préparation en Turquie.

Quels ont été vos premiers mots pour vos nouveaux joueurs?

J’ai simplement dit qu’il était important de se donner les moyens d’être à la hauteur d’un objectif difficile à atteindre. Le talent, il y en a dans cette équipe, mais souvent, il ne devient visible que quand il y a beaucoup de travail derrière. Il nous reste treize rencontres de championnat à disputer, qui sont autant de matches de Coupe. Et la reprise sera vite là. Il faudra être prêts à bien débuter. Chacun doit se rendre compte qu’on est l’équipe à battre et, avec sept points d’avance, tout peut aller très vite dans un sens comme dans l’autre. Mes hommes devront aussi parfois savoir mettre leur ego de côté, accepter les choix, car pour parvenir à nos fins, l’état d’esprit doit demeurer au beau fixe.

Justement, n’est-ce pas compliqué d’avoir un effectif aussi ample et performant à gérer?

Il est toujours plus agréable pour un entraîneur de bénéficier d’un tel groupe. Et je suis là pour faire des choix. La saine concurrence amène la progression. Chacun doit simplement se comporter comme un professionnel.

La suite de l’interview dans notre édition papier.