Logo

Le temps de la reprise pour YS

28 janvier 2015

Football – 1re ligue – La neige a perturbé les plans de Vittorio Bevilacqua, lundi, pour le début de la préparation. Le point sur l’actualité de l’équipe, avant un deuxième tour qui s’annonce passionnant.

Vittorio Bevilacqua et son équipe jouent volontiers le jeu de la photo à l’occasion de la reprise. © Michel Duperrex

Vittorio Bevilacqua et son équipe jouent volontiers le jeu de la photo à l’occasion de la reprise.

«On n’a pas vu la neige pendant les deux mois et demi des vacances, et voilà qu’elle est là aujourd’hui!» Vittorio Bevilacqua avait prévu une reprise en douceur, avant-hier, au Stade Municipal, avec du gainage et de la course au programme. Mais il a trouvé les terrains tout blancs, et fermés, de quoi le contrarier un peu. Mais pas beaucoup: l’ambiance était excellente pour le premier entraînement d’YS, constitué finalement d’une séance de théorie et d’un footing aux abords du Stade Municipal.

Pas d’inconnu dans le vestiaire, le seul nouvel arrivant, Matias Chavarria (lire encadré), ayant déjà été présenté. «J’aimerais encore un joueur qui puisse compenser le départ d’Aziz Demiri à Bavois», lâchait l’entraîneur, qui confiait que des contacts avaient été pris avec certains demis, sans succès. De son côté, le président Mario Di Pietrantonio se voulait prudent: «On ne prendra quelqu’un que s’il s’agit d’un vrai renfort.»

Au programme, ces prochaines semaines, une sérieuse préparation, ponctuée par trois matches amicaux contre des équipes de 2e inter (La Sarraz, Colombier, Portalban). Puis, fin février, l’équipe s’envolera pour Marrakech et une semaine de camp d’entraînement.

D’ici-là, Vittorio Bevilacqua espère que les conditions seront vite propices à la pratique du football, histoire d’être d’attaque pour la deuxième partie du championnat, qu’YS aborde en position de finaliste. «On commencera par affronter Naters, puis Echallens. Après deux journées, on pourra se situer parmi nos concurrents, dont certains se sont bien renforcés», conclut-il.

 

Matias Chavarria: «Yverdon Sport est important pour ma carrière»

Matias Chavarria et son interprète, Manu Parapar (à g.). © Michel Duperrex

Matias Chavarria et son interprète, Manu Parapar (à g.).

Matias Chavarria est pour l’instant le seul renfort d’Yverdon Sport. Cet attaquant argentin, qui fêtera ses 20 ans mardi, n’a pas rencontré ses nouveaux coéquipiers avant-hier, puisqu’il s’est déjà entraîné au Stade Municipal durant deux mois, l’automne dernier. S’il ne parle pas encore français, il peut compter sur l’aide de Manu Parapar quand une traduction est nécessaire. Comme lorsqu’un journaliste non hispanophone souhaite lui poser quelques questions…

«Je suis très content d’être ici, commence-t-il. Yverdon Sport est important pour ma carrière: c’est l’Europe!» Quand on lui demande s’il aspire à, vite, trouver un club militant à plus haut niveau, il balaie: «Pour l’instant, j’ai la tête ici. Je veux monter avec cette équipe. Après, on verra.» Il a été formé au Club Atlético Belgrano de Cordoba (première division argentine), comme son frère, Pablo, qui évolue aujourd’hui au RC Lens, en Ligue 1 française. «C’est lui qui m’a aidé à venir en Europe, explique Matias Chavarria. Cet hiver, je me suis d’ailleurs entraîné pendant un mois et demi à Lens.»

Auparavant, l’automne dernier, il s’était donc déjà acclimaté au Nord vaudois. «Mes nouveaux coéquipiers? Ils sont très gentils!», lâche, grand sourire à l’appui, celui qui se définit comme un marcador (un buteur).

 

Mara et la CAN

Plusieurs fois international guinéen depuis 2012 et son passage à Arles-Avignon, Mamoudou Mara suit naturellement la Coupe d’Afrique des nations d’un oeil averti. Le «Syli national » a encore toutes ses chances d’accéder aux quarts de finale. «Comme nous avons l’entraînement, je ne pourrai malheureusement pas regarder le match décisif contre le Mali», souligne le grand défenseur. Il aurait bien sûr aimé être de l’aventure, mais le sélectionneur ne l’a pas retenu. «Il ne m’oublie pas, assure «Mam». Il est venu voir un match à Yverdon au premier tour et nous sommes en contact.» En attendant, le sympathique Guinéen se réjouissait de voir la reprise arriver. «Deux mois et demi de vacances, je n’ai jamais connu ça!», rigole-t-il. Il assure ne pas avoir arrêté de s’entraîner, de son côté, à Dijon, où habite sa famille.

Lionel Pittet