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Le vice-syndic ne se représente pas
Yverdon, 10.02.2016, hôtel de Ville, projet de contournement, Marc-André Burkhard (vice syndic). © Carole Alkabes

Le vice-syndic ne se représente pas

3 avril 2020 | Edition N°2716

Yverdon-les-Bains – Marc-André Burkhard a pris sa décision et informé les responsables du PLR.

«J’ai pris ma décision mercredi après-midi, puis j’ai informé le président du parti Laurent Roquier et le syndic Jean-Daniel Carrard», explique Marc-André Burkhard, vice-syndic en charge du dicastère des Travaux et de l’Environnement.

Depuis l’été dernier, le populaire municipal était régulièrement interpellé sur ses intentions. Il répondait invariablement: «Je prendrai ma décision en juin 2020.» Il calmait ainsi les ardeurs des prétendants à sa succession, aussi bien au sein du Parti libéral radical yverdonnois (PLR) que dans l’opposition. à tout juste un an des prochaines élections municipales, la situation est désormais plus claire et le PLR peut se préparer à cette importante échéance, car il s’agira de conserver la majorité.

Qu’est-ce qui a précipité la décision du doyen de l’Exécutif? «La préparation des prochaines élections occupe depuis quelque temps le comité. Je me suis dit finalement que cela faciliterait les choses en l’annonçant plus tôt. Je n’ai subi aucune pression. D’ailleurs, lorsque je les ai appelés mercredi soir, le syndic et le président du parti ont été un peu supris», explique Marc-André Burkhard.

Un record

L’intéressé assumera donc son mandat jusqu’à son échéance en juin 2021. Il aura alors 80 ans révolus, un record pour un municipal siégeant dans l’Exécutif d’une grande ville vaudoise.
Marc-André Burkhard a été élu pour la première fois en 2001, sur la liste de l’entente libérale-radicale emmenée par Rémy Jaquier. Il a ensuite été réélu à trois reprises. Des voix, y compris au sein de son propre parti, ont déploré qu’il ne passe pas la main plus tôt.

Mais l’électeur est roi et, à chaque fois, il a renouvelé sa confiance à ce municipal proche de la population. Fils d’un élu socialiste du Jura bernois, pourquoi a-t-il, dès son installation à Yverdon-les-Bains en 1971 -il a travaillé durant 32 ans au service de Leclanché-, choisi le Parti libéral? «Je voulais bénéficier d’une liberté de parole et d’action. D’ailleurs, lorsqu’il s’est agi de communaliser la patinoire, c’est ma voix qui a fait pencher la balance», rappelle l’ancien hockeyeur et président du club local. Nous reviendrons en temps opportun sur cette riche carrière personnelle et politique.

Isidore Raposo