Thierrens a réussi son entrée en lice en finales de promotion, prenant le meilleur sur Aubonne, dimanche au Marais (2-1), Grâce à un but de l’éternel Grégory Clot.
Le soleil à son zénith, les banderoles érigées par les supporters thierranais et l’ambiance volcanique qui régnait au Marais promettaient l’enfer à Chêne Aubonne, dimanche après-midi. Et les joueurs de la Côte ont bel et bien vécu 90 minutes au purgatoire, s’inclinant au final 2-1 face à des Joratois en état de grâce.
Qu’on ne s’y trompe pas, Thierrens a eu la mainmise sur la large majorité de la rencontre, et ce, même après avoir concédé l’ouverture du score après moins d’un quart d’heure de jeu.
Sans l’ombre d’un doute
«Nous n’avons jamais douté. C’est ce qui fait notre force au sein du vestiaire. On est un groupe soudé, les jeunes apportent leur fougue et, les plus âgés, on tente de leur insuffler notre expérience dans ce genre de moments», soulignait Grégory Clot.
Du haut de ses 35 ans, l’attaquant du FCT en a vu d’autres sous la tunique du club de son cœur. Alors, lorsqu’il a fallu aux «rouge et blanc» redoubler d’efforts pour combler leur retard, puis passer l’épaule, le vétéran était en première ligne: «On s’est dit qu’il fallait qu’on lâche toutes nos forces dans la bataille. Le fait d’avoir un public aussi incroyable, qui nous a soutenu du début à la fin, nous a aidés à continuer d’y croire. On sait que lorsqu’on attaque face à notre kop, en 2e mi-temps, absolument tout est possible.»
Le feu sacré
Qui d’autre, donc, était mieux placé que Grégory Clot, pour s’élancer du point de penalty à la 64e minute et mettre les siens sur un petit nuage?
«Forcément c’est spécial pour moi de vivre ce genre de moments, de voir la ferveur des gens du village. Pour moi qui suis d’ici, c’est un sentiment unique», lançait l’expérimenté buteur. Un signe, s’il en fallait un, que le feu sacré brûle encore en lui malgré le temps qui passe.
Et cette énergie, Thierrens en aura encore un peu besoin, puisque les hommes du duo Nicolas Clot – David Bessire sont à une victoire de retrouver la 2e ligue, deux ans après le triste épisode de la relégation.
À Savigny, mercredi, le FCT aura déjà une première balle de match, pour se retrouver au paradis. Un succès constituerait une belle revanche sur le passé.