Les Castors rêvent de barrages

Orbe IA a remporté le derby contre Rances 3-0, dimanche au Puisoir. De quoi lancer la saison d’une équipe à la qualité technique indéniable, tandis que le FCR n’a toujours pas décollé.

Relances courtes, triangulations à mi-terrain, gestes techniques dans les duels: les joueurs du FC Orbe IA ont des qualités évidentes et une idée de jeu claire. Les préceptes d’un football d’une formation ambitieuse, même si elle a démarré le championnat avec deux matches nuls.

Dimanche, dans le derby face au FC Rances, les Urbigènes ont véritablement démarré la bécane en s’imposant 3-0, sans discussion – le score aurait pu être plus sévère –, même si les visiteurs ont globalement bien tenu le choc.

Emmenés par l’excellent duo composé de Manuel Pineiro et de Florian Mekani (photo), maîtres à jouer à mi-terrain, les Castors ont ouvert la marque sur une action collective d’école en milieu de première mi-temps. La parfaite démonstration des qualités évoquées. Dès lors, les Rancignolets n’ont pas vraiment montré qu’ils avaient les capacités de faire douter leurs adversaires, qui ont maîtrisé le cuir et continué à le faire circuler.

Il y a bien eu quelques relances courtes mal maîtrisées, qui auraient pu déboucher sur des occasions adverses, mais la défense du FCO, dirigée par l’excellent Anton Osmani, a toujours su se sortir du pressing adverse.  Bref, l’équipe dirigée par Luis Rodrigues a du ballon dans les jambes. Il lui reste à traduire cela, semaine après semaine, par des résultats pour aller chercher les barrages, l’ambition annoncée.

Artilleur maison – il a d’ailleurs inscrit le 2-0 sur un coup franc pris de loin et dévié par le mur de Rances dans le but –, Florian Mekani ne cache pas les desseins d’un groupe talentueux. «On a une équipe avec pas mal de potentiel, et on est nombreux, apprécie le milieu de terrain. Il y a vraiment moyen de faire quelque chose, pour nous qui visons les finales. On a lancé la machine avec cette victoire face à Rances. Il ne faut plus s’arrêter.»

Les deux premières rencontres de la première équipe d’Orbe s’étaient soldées par deux matches nuls. Deux demi-échecs que Florian Mekani expliquait par les absences. Des rencontres qui appartiennent au passé: dans le vestiaire urbigène, on veut regarder devant, tant sur le plan temporel qu’au classement.