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Les Chanvannais ne lâchent jamais

10 septembre 2024 | Texte: Sacha Clément | Photo: Michel Duperrex
Edition N°3785

Grandson-Tuileries II avait tenu 300 minutes, avant de concéder un premier but en championnat. Menant 3-0 sur le terrain de la «deux» du FCC, la chute fut ensuite brutale.

Les équipes réserves de Champvent et de Grandson sont deux candidats annoncés aux places de finalistes, comme ce fut la cas la saison dernière. En préambule d’ailleurs, les deux formations avaient réalisé un sans-faute, avec 100% de réussite chacune, le tout avec des défenses exemplairement robustes: zéro but encaissé en trois matches pour Grandson, et seuls deux petits buts pris en deux matches pour Anthony Schwyn (photo, à g.) et ses coéquipiers.

Mais dimanche matin au Battoir, très vite tout s’emballa. Après une demi-heure, Grandson menait 0-3, efficacité offensive totale, sérénité dans la construction du jeu, et semblait paisiblement s’orienter vers la victoire, surtout que sa défense, entourant le prometteur gardien Martin Djuric, offrait ce socle de sécurité.

Pascal Vidmer, coach de Champvent, réagissait à chaud: «Sur leurs trois buts, on en offre deux, tout en se créant quelques occasions qu’on ne concrétise pas. On allait passer à trois défenseurs, avant de marquer ce premier but. Ensuite, on fait confiance à nos valeurs, on garde la tête haute, et les leaders mènent la marche. On a confiance en nos capacités, on le montre.»

Trente minutes de jeu plus tard, la parité est rétablie (3-3), et le sacro-saint momentum a changé de camp. Complètement, même. «Gagner au Battoir, ce n’est jamais simple, expliquait le coach bocan, Gokhan Sengül. Les Chanvannais, ils ont la grinta, et ils ne baissent jamais les bras. Moi, je commets une erreur tactique en modifiant mon milieu de terrain. Et on a dû faire tourner en défense, à cause de vacances et de retours de blessures. Mais cela n’enlève rien à Champvent, qui a gratté sa victoire, et qui la mérite.»

La «deux» du FCC, justement, a fait étalage de son expérience, de sa justesse technique, pour faire exploser le bloc bocan par vagues successives, un adversaire qui ne parvenait plus à sortir proprement, encore moins à se créer des occasions de but. Champvent en empilait cinq de suite, de quoi faire jubiler le superbe Steven Bonzon, si solide au milieu de terrain: «Un dimanche matin au terrain comme on les aime tant!» Soit la quintessence du foot.

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