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Les chiens policiers en concours à Vuiteboeuf

10 novembre 2010

Vingt chiens se sont disputés le titre.

Eric Geiser et Nai-Ko, à l’oeuvre lors de l’épreuve de la quête en forêt. Ils reçoivent ensuite leur note par leur juge du jour, Pascal Montavon, policier jurassien.

Eric Geiser et Nai-Ko, à l’oeuvre lors de l’épreuve de la quête en forêt. Ils reçoivent ensuite leur note par leur juge du jour, Pascal Montavon, policier jurassien.

«Nous intervenons 2000 à 2500 fois par année avec nos chiens policiers.» Des chiens qui se sont présentés au concours cantonal annuel jeudi et vendredi dernier, à Vuiteboeuf. Sur les trente chiens policiers que compte le canton, vingt étaient présents. «Les autres sont blessés ou trop jeunes. Il faut attendre leurs deux ans pour les inscrire», précise Charles Neuenschwander, chef de la Brigade canine du canton et organisateur du concours.

Au programme, six postes qui correspondent à des compétences que l’animal utilise au quotidien sur le terrain. L’obéissance où le chien doit répondre à toute une série d’ordres, la piste sur laquelle il doit trouver trois objets, la quête en forêt, qui a pour enjeu de retrouver deux personnes sur un périmètre de 250 pas sur 150, en moins de 20 minutes, la quête en bâtiment où il s’agit à nouveau de localiser quelqu’un, cette fois dans un local encombré de 150 m2, la quête d’objets autour d’un chemin de 100 pas, limité à 10 minutes dans le temps . Et enfin la défense qui se joue en plusieurs temps: une phase de surveillance durant laquelle maître et chien se planquent à côté d’une voiture, puis la poursuite d’un premier délinquant qu’il doit attraper et mordre, suivi d’un second qui tente d’échapper à la morsure avec un sac.

«Les plus forts se qualifient pour la compétition nationale qui a lieu tous les quatre ans», précise Charles Neuenschwander. Si un duo obtient une note insuffisante sur l’ensemble des épreuves, il doit repasser un examen. «Je n’ai jamais connu le cas d’un chien qui échoue à ce second test. Un échec au concours est souvent lié au stress du maître», conclut-il.

Sonia Délèze