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Les Fireflies veulent briller

26 septembre 2014

Unihockey – 5e ligue petit terrain – Un club a vu le jour à Yvonand et fera ses débuts en championnat ce week-end. Le mot d’ordre des «Lucioles»? Le plaisir avant tout.

© Duvoisin

© Duvoisin

C’est au bord des étangs de La Mauguettaz -connus pour offrir la possibilité aux passionnés d’observer des luciolesque les fondateurs du club d’unihockey d’Yvonand ont été chercher leur nom : les Fireflies. En anglais, «parce que ça sonne mieux», rigole Styve Furrer. Ses camarades et lui souhaitaient adopter un symbole marquant leur identité tapa-sabllia. Va pour une petite bête qui brille.

Dimanche, à Sainte-Croix, les Fireflies débuteront la première saison de leur histoire, en 5e ligue petit terrain. Si l’idée faisait son chemin depuis deux ans, le processus de création du club a été très rapide. L’automne dernier, ils étaient quatre, autour d’une table, à lancer la machine. De janvier à mars 2014, il a fallu satisfaire à toutes les exigences administratives. Avec, en toile de fond, une question : y aura-t-il assez de joueurs pour participer au championnat ?

«C’était un coup de poker, sourit Styve Furrer. Nous avons fait une sorte d’assemblée, à laquelle douze personnes ont participé. A ce moment- là, nous avons pris l’engagement de nous investir sérieusement pour ce projet.» Dans le milieu, le bouche-à-oreille opère et les inquiétudes liées au contingent se dissipent rapidement : aujourd’hui, le tout jeune club compte 25 membres, dont seize licenciés.

Les trois quarts d’entre eux sont passés par l’UC Yverdon ces dernières années. C’est aussi le cas de Styve Furrer, qui cumule désormais les casquettes de membre du comité et d’entraîneur chez les Fireflies. Le désir d’indépendance a compté dans la démarche de création du club. «Nous avions envie de placer le plaisir de jouer en tête de nos préoccupations, plutôt que les résultats», explique l’ancien gardien de 1re ligue, aujourd’hui âgé de 35 ans.

Un groupe soudé

Parmi ses coéquipiers, il fait figure d’ancien. Pourtant, il n’a pas hésité à s’engager dans le projet. «Il y a un noyau de joueurs que je connais bien, pour les avoir entraînés à Yverdon », raconte-t-il. Diego Viveros, 25 ans, fait partie de ceux-là. Après avoir arrêté la compétition, il s’est laissé convaincre de recommencer lorsqu’il a appris la création du club tapa-sabllia. «Ce que j’apprécie particulièrement, c’est que le groupe est soudé», glisse-t-il.

Un aspect capital aux yeux de Styve Furrer. Mais attention : les Fireflies n’entendent pas tout sacrifier sur l’autel de la rigolade. «Les entraînements se déroulent dans une ambiance bon enfant, mais à l’heure de la compétition, on met beaucoup de rigueur», note l’entraîneur qui, sans en faire un but absolu, pense que son groupe à les moyens de briguer une promotion.

Même si le club a été fondé à Yvonand, c’est dans les salles du Gymnase d’Yverdon que l’équipe s’entraîne, faute d’avoir obtenu des créneaux horaires «à domicile». Elle accueillera toutefois une journée de championnat En Brit le 22 février prochain. Motivés, les membres des Fireflies ne seraient pas contre de développer leur structure, en lançant un mouvement juniors ou en créant une équipe féminine. «Mais les questions de disponibilité des salles de sport sont un frein», souligne l’entraîneur.

Quoi qu’il en soit, les Fireflies ont pris leur envol. L’unihockey nord-vaudois compte un nouveau petit club. Qui ne demande qu’à briller.

La première journée de championnat a lieu au centre sportif de Sainte-Croix, dimanche, avec aussi l’équipe locale, le Lokomotiv. Matches de 10h à 17h.

Lionel Pittet