Les leaders sainte-crix se montrent intraitables
18 janvier 2010Yverdon-Ancienne n’aura pas eu sa revanche lors du deuxième derby nord-vaudois de 2e ligue. Pire: les joueurs de la plaine n’ont jamais paru en mesure d’inquiéter leurs hôtes.

Tout un symbole: l’excellent passeur sainte-crix Jean-François Gander se montre plus malin que le bloc yverdonnois.
Ils la voulaient, leur revanche, les Yverdonnois. Défaits, il y a quelques mois de cela, à l’occasion du premier match de la saison de 2e ligue, par une surprenante équipe de Sainte-Croix, ils avaient l’occasion de remettre les compteurs à zéro samedi dernier. Et, du même coup, de se relancer dans la course à la première place du classement. Mais tout ne s’est pas exactement passé comme ils l’entendaient.
D’abord, il faut bien le dire, parce que cette année, les joueurs expérimentés qui composent l’équipe du Balcon du Jura ont retrouvé une énième jeunesse. Après un exercice pénible qui les avait vu terminer dans le ventre-mou du classement, ils dominent le championnat de la tête et des épaules cette saison.
Leaders, les Sainte-Crix ont la baraka et ce ne sont pas des Yverdonnois pâlots qui auraient pu la faire mentir. Après un premier set disputé, et bouclé sur un point un peu litigieux, les locaux ont tout simplement déroulé, gérant le match calmement, armés d’une confiance en leurs moyens inébranlable. «C’est vrai que tout s’est bien passé, commentait un Fabien Addor ravi au terme de la partie. Nous avons notamment très bien bloqué!»
Ce bloc, haut, agressif, toujours bien placé, aura causé bien des soucis aux attaquants de la Cité thermale. Choisissant tantôt de l’éviter, quitte à offrir des cadeaux aux défenseurs adverses, tantôt d’essayer de le forcer sans trop y croire, les protégés d’Arnaud Mentha n’ont jamais trouvé la solution.
Au terme de la deuxième manche, le coach des visiteurs a tenté un dernier coup de poker tactique, qui aurait pu se révéler payant, mais le coeur n’y était plus. Conscients de sécher sur un problème auquel ils se réjouissaient d’être confrontés, les coéquipiers d’André Liaudet ont encore subi le jeu une vingtaine de minutes, pour finalement s’incliner de la plus lourde des manières. Trois sets à rien. «A cause de blessures, nous n’avons pas pu aligner notre six de base, soulignait le capitaine, soucieux de relativiser. Nous voulions notre revanche, mais dans cette configuration, nous n’en avions peut-être pas les moyens.» Ce qui est sûr, par contre, c’est que la meilleure équipe nord-vaudoise de volleyball, actuellement, s’entraîne sur le Balcon du Jura.