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Les Lucioles font dérailler le Lokomotiv Sainte-Croix

24 février 2015

Unihockey – 5e ligue masculine – Après une journée disputée En Brit, le club d’Yvonand peut toujours rêver de promotion, contrairement à l’équipe du Balcon du Jura.

Un penalty de Frédéric Müller a permis aux Fireflies de marquer le quatrième but face au Lokomotiv Sainte-Croix. © Michel Duvoisin

Un penalty de Frédéric Müller a permis aux Fireflies de marquer le quatrième but face au Lokomotiv Sainte-Croix.

C’était jour de derby nord-vaudois, dimanche dernier, en 5e ligue régionale d’unihockey. Pour l’avant-dernière journée du groupe 4, c’était un duel de haut de tableau qui se jouait entre les Fireflies d’Yvonand et le Lokomotiv Sainte-Croix, respectivement deuxièmes et troisième, séparés par un seul point. Une bataille où l’espoir d’une promotion était également à la clé.

Cet espoir, c’est Sainte-Croix qui se voyait forcé de l’abandonner au terme d’une partie où tout s’est joué dans les dernières minutes. «On a déjà un beau parcours depuis la création de l’équipe, il y a quelques années, puisqu’on a toujours fini dans les cinq premiers», se félicitait le Sainte-Crix Dan Graf, tout en regrettant le fait «qu’il manque à chaque fois juste un petit quelque chose pour atteindre la promotion», réservée uniquement au leader du classement. Désormais troisième, à quatre points de la première place, le Lokomotiv doit se résoudre à patienter une année de plus.

Match sous tension

Rien n’était pourtant joué à trois minutes de la fin du derby. Si les joueurs d’Yvonand ont tout fait pour imposer leur domination, leurs adversaires ne se sont pas laissé démonter et collaient au score, négociant au mieux les contre-attaques. Dans un match sous tension du début à la fin, la victoire s’est donc jouée lors de l’avant-dernière minute, avec un but d’Yvonand, qui a ensuite scellé le score avec un dégagement du gardien dévié dans la cage adverse vide.

Des deux côtés du terrain, on s’accordait à dire que la rencontre aurait pu tourner dans un sens comme dans l’autre. «On a souffert d’un manque de rigueur, et également offert trop de cadeaux. C’était de plus un match très physique, analysait l’entraîneur victorieux Styve Furrer. Cette victoire nous permet de continuer à viser la promotion, bien que notre défaite contre les derniers du classement (en décembre contre Lucens, ndlr) risque de nous coûter cher.»

Toujours à un point derrière Corcelles-Cormondrèche II, les Tapa-Sabllias n’ont plus qu’à espérer que le leader ne gagne pas au moins une de ses deux dernières rencontres, à La Brévine, le 22 mars prochain. Quoi qu’en soit l’issue, cette première saison laisse espérer un beau futur pour le tout jeune club d’Yvonand, fondé en 2014.

Jonas Schneider