Les Oies volent dans les plumes des Corbeaux

Battu aux penalties par un FC Donneloye (3L) redoutable, Chavornay (2L) et son buteur Alessandro Kohler vont devoir se concentrer sur le championnat.

Pourtant ambitieux, Chavornay n’a jamais vraiment trouvé le rythme, mardi à Donneloye, peinant à prendre le dessus. Et si le score au terme du temps réglementaire affichait 4-4, les Corbeaux ont avant tout tiré profit des erreurs défensives des Oies pour rester dans la course. L’élimination de la Coupe vaudoise aux tirs au but laisse un goût amer à l’équipe dirigée par Driton Ukic.

Emmené par son numéro 9, Alessandro Kohler, Chavornay avait jusqu’à présent cette saison montré un bel état d’esprit, mais cette fois, ni lui ni ses coéquipiers n’ont réussi à prendre le meilleur sur le FCD. « On a complètement raté notre début de match, c’était beaucoup trop mou. Donneloye a su en profiter. Puis, tout s’est compliqué au fur et à mesure de la rencontre », admettait l’attaquant.

Le FCCS va devoir se tourner vers le championnat, où les ambitions restent intactes. Alessandro Kohler, véritable moteur, a déjà inscrit trois réalisations en autant de matches.

« On vise les premiers rôles. Après la superbe saison de l’année passée, on veut prouver que cela n’était pas dû au hasard » , soulignait-il, déterminé à ne pas laisser cette élimination affecter la dynamique du groupe.

Joueur complet, le buteur se distingue par sa vitesse et sa capacité d’élimination, ce qui fait de lui une menace constante pour les défenses adverses. Sa capacité à marquer dans des situations difficiles en fait un atout indispensable pour Chavornay.

« Jusqu’ici, je me suis montré décisif à chaque match de championnat. Je veux continuer à marquer et faire des passes décisives. Je dois donner le meilleur de moi-même pour qu’on puisse atteindre tous nos objectifs. »

Bien intégré dans l’effectif depuis bientôt trois ans, Alessandro Kohler se dit en confiance. «Je me sens vraiment bien à Chavornay. L’équipe est soudée, on propose du beau football et c’est pour cela que je me vois encore y rester quelques années. »