Les Paysannes vaudoises en terre champagnoux
6 juin 2025 | Texte: Lena Vulliamy | Photo: Gabriel LadoEdition N°3955
La rencontre festive annuelle de l’Association des paysannes vaudoises s’est tenue hier soir, avec plus de 700 inscrites.
Le terrain a accueilli la semaine passée la fête des 400 ans de l’Abbaye des Mousquetaires et demain, c’est l’Union des communes vaudoises qui occupera le secteur. Les Paysannes vaudoises ont donc pu profiter des mêmes installations pour leur traditionnelle rencontre festive, un échange habituel de bons procédés. En effet, chaque année, ces femmes liées au monde agricole font la décoration du lieu et aident au service lors de la Journée des communes vaudoises.
Un moment de fête
«C’est notre amicale, donc une réunion conviviale sans fonction officielle», explique la présidente de l’Association des paysannes vaudoises Mireille Ducret. Rendez-vous avait tout de même été donné à 16h30 pour une petite partie officielle, en présence du président du comité d’organisation de Champagne 2025 Didier Crausaz – qui a notamment chaleureusement remercié les Paysannes vaudoises pour leur aide – et du syndic de Champagne Fabian Gagnebin. La diaconesse Tamara Gasteiner a aussi pris la parole et une petite rétrospective comique a été présentée. Après l’apéritif concocté par les paysannes de Champagne-Bonvilars, ces centaines de femmes ont aussi pu profiter d’un spectacle du cirque Starlight. «Avec le chapiteau installé, c’était tout trouvé», s’est réjouie Aurélie Guignard, membre du comité de Champagne 2025 (elle est notamment responsable des bénévoles) et de la section locale de l’Association des paysannes vaudoises.
Symbole important
Sur les quelque 5000 membres de l’association, 720 se sont inscrites, toutes avec le sourire, beaucoup en tenue traditionnelle vaudoise (en tenue de travail bleue ou en tenue du dimanche, plus colorée) et arborant une abeille, insecte totem des paysannes suisses. De vraies abeilles étaient d’ailleurs aussi de la partie dans une ruche vitrée. «ça symbolise le lien, rappelle Mireille Ducret. L’association est intergénérationnelle et continue à faire le lien entre la ville et la campagne.»