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Les sauveteurs des Iris voient la vie en bleu
@Société de sauvetage des Iris

Les sauveteurs des Iris voient la vie en bleu

12 février 2020

 

L’association venant en aide aux usagers du lac tire un bilan optimiste d’une année plutôt calme. Mais les préoccupations demeurent.

«Une année enrichissante en termes de visibilité et de représentation.» C’est par ces mots que Serge Vallon, président du Sauvetage des Iris, a résumé l’exercice 2019, lors de l’Assemblée Générale de l’association tenue la semaine dernière. Composée de bénévoles, celle-ci a vu son activité quelque peu ralentie par une belle saison entrecoupée de nombreux épisodes pluvieux. Une météo mitigée qui a conduit le nombre de sorties en alarme  à passer de 47 en 2018, à 32 en 2019.

Reste qu’à la différence de l’ensoleillement estival, le moral est au beau fixe pour l’association, notamment en ce qui concerne la relève: «Nous comptions deux membres à l’essai en 2019, qui sont devenus actifs. Et pour cette année, nous avons quatre jeunes qui viennent voir si nos activités leur conviennent.» Et le responsable communication, accessoirement caissier, Arnaud Cachin de préciser: «Certaines personnes ne se rendent pas compte de ce que cela signifie de bloquer trois week-end sur l’année, auxquels s’ajoutent deux soirées.» Celles-ci portent sur le secourisme «classique», premiers secours et autres, ainsi que sur des exercices sur le lac. Un accent particulier a été mis sur l’aspect communication l’an dernier afin de mieux faire connaître ses activités, notamment via une présence au Comptoir, lors de la Fête Eau-Lac. Le Sauvetage des Iris tient tout particulièrement à remercier les membres sympathisants, dont l’apport financier représente plus de la moitié du budget.

Reste un défi que tient à soulever le président Serge Vallon: la peur d’appeler les secours. Fréquemment, regrette-t-il, des témoins hésitent à composer le numéro d’urgence, qui n’est autre que le 117, lorsqu’ils assistent à une situation tendue sur le lac. La faute à la crainte d’occasionner des frais chez des personnes qui n’avaient peut-être pas besoin d’une intervention en urgence. «Il ne faut surtout pas hésiter, notre travail est gratuit», rappelle-t-il.

Raphaël Pomey