Logo

Les tiques se plaisent dans la région

11 juin 2014

Avec le retour des beaux jours et les balades en forêt, le risque d’être piqué par une tique est accru. Une mésaventure qui peut être lourde de conséquences.

Les zones à risque selon l’Office fédéral de la santé publique.

Les zones à risque selon l’Office fédéral de la santé publique.

Attention, si le retour des beaux jours est, de prime abord, plutôt plaisant, il peut également être synonyme de certains risques, plus particulièrement dans le Nord vaudois. En effet, si, selon l’adage, «les petites bêtes ne mangent pas les grosses », il n’empêche que certains insectes et autres araignées peuvent s’avérer dangereux, voire mortels pour l’homme, notamment en raison des nombreux agents pathogènes qu’ils sont capables de véhiculer lors d’une piqûre.

Parmi ces petites bêtes qui, sans forcément conduire à la mort, peuvent être à l’origine de graves conséquences sur notre santé, figurent les fameuses tiques, parasites de la famille des arachnides.

Des acariens coupables, en Suisse, de transmettre principalement deux maladies à l’homme. Soit la borréliose, ou maladie de Lyme, et l’encéphalite à tiques. Des maladies qui peuvent «toucher les articulations, le système nerveux, la peau et, plus rarement, le coeur» et dont peuvent résulter des handicaps durables pour ce qui est de la maladie de Lyme, et causer «des paralysies des bras, des jambes ou des nerfs du visage et entraîner une invalidité durable, en ce qui concerne l’encéphalite à tiques», selon l’Office fédéral de la santé publique.

Nord vaudois à risque

Du sérieux, donc. D’autant plus que le risque d’être infecté n’est pas anodin. Ainsi, selon l’OFSP, on estime qu’en Suisse 3000 personnes contractent chaque année une borréliose. Quant à l’encéphalite, alors que l’on a recensé 95 cas en 2012, ce nombre a pris l’ascenseur pour se situer à 205 l’année dernière.

Un risque encore plus accru, selon la saison -on peut trouver des tiques durant toute l’année, mais le risque de piqûre est accru du printemps à l’automne- et selon que l’on se trouve ou pas dans l’une des zones considérées à risque. Soit des zones d’endémie, comme c’est le cas de la plaine de l’Orbe, de la région de Vallorbe et de Sainte-Croix. Des régions dans lesquelles, en plus des mesures de

précaution (voir encadré), il est recommandé de se faire vacciner contre l’encéphalite à tiques. Sans quoi, on risque, hélas, de voir son été être gâché.

 

Comment se protéger :

  • Porter des chaussures fermées et des vêtements couvrants et ajustés au niveau des jambes, des bras et du cou.
  • Appliquer un répulsif sur la peau et un insecticide sur les habits.
  • Rester sur les sentiers tracés.
  • Examiner soigneusement ses vêtements et sa peau au retour de la zone à risque.
  • Contrôler également le cuir chevelu, particulièrement chez les enfants.
Raphaël Muriset