Logo

Les vélos électriques règnent sur la 333

30 juin 2014

Cyclisme – Avec 86 coureurs au départ, la Wysam 333 a rendu un bel hommage à son médecin, feu Bernard Lasserre.

Vue sur le lac au lever du jour, depuis Bullet, pour le peloton de la 333.

Vue sur le lac au lever du jour, depuis Bullet, pour le peloton de la 333.

La 13e édition de la Wysam 333 a vu 86 cyclistes s’élancer sur 111, 222 ou 333 km. La cyclosportive a été dédiée à Bernard Lasserre, médecin de la course depuis sa création, décédé accidentellement en montagne durant le printemps. La technologie des vélos électrique a rendu impossible toute comparaison avec les efforts des coureurs sur un vélo classique.

La nouvelle formule de l’épreuve a séduit les amateurs de la petite reine. Ils ont pu s’élancer sur un parcours dévoilé longtemps à l’avance. Ce qui leur a permis d’avoir des repères tout au long du trajet. Les à 4h30 pour avaler la montée de Sainte-Croix avant le lever du jour, puis redescendre sur Orbe par Couvet, et rejoindre les pelotons des 111 et 222 km partis à 8h. La répartition des participants a été égale entre les différents parcours. A chaque départ, une minute de silence a été observée en mémoire de Bernard Lasserre, en présence de son fils Gaël à 4h30, et de son épouse Nelly et de Danilo Wyss, parrain de l’épreuve, à 8h.

«Le parcours est très joli», lançait Sylvain Ecoffey, meilleur temps sur 333 km, en 10h30 environ, pour sa première participation à la Wysam. Un tracé qui, pour un tiers, s’est déroulé sur son terrain d’entraînement, la Gruyère. Il a précédé un groupe de cinq coureurs de 18 secondes. Arrivés une heure plus tôt, les vélos électriques se sont montrés les plus rapides pour la deuxième année consécutive. «Notre but n’est pas la performance sportive, mais de mesurer l’évolution de la technique», relèvent en choeur Marc-Antoine Chevaillaz et Jean-Luc Nicoud. En comparaison avec l’an dernier, les deux vélos étaient plus puissants et leur consommation d’énergie a été réduite, ce qui permet une assistance au pédalage plus longue et plus soutenue. Il est à noter que le vélo électrique limité à 25 km/h engagé sur les 111 km n’a pas fait mieux que les cyclistes sans assistance.

 La souriante Lausannoise, Fanny Viret.

La souriante Lausannoise, Fanny Viret.

Les dames, peu nombreuses, ont couru de façon exemplaire. «Le parcours était génial, long et dur, avec de nombreuses montées, comme je les aime», témoignait la Lausannoise Fanny Viret, qui a tiré le peloton de la 333 dans la montée de Sainte-Croix. Un incident mécanique fera qu’elle termine la course avec le deuxième groupe. Une crevaison a conduit Nathalie Mirmand, de Pontarlier (F), à effectuer 130 km toute seule, alors qu’elle était la seule femme engagée sur les 222 km, tout comme Fanny Viret dans la distance reine. En revanche, elles étaient deux sur le petit parcours, et Valérie Randin, de Vuarrens, a réalisé le deuxième temps sur la distance.

Classements

111 : 1. Michel Gilliéron, Hermenches ; 2.Valérie Randin, Vuarrens ; 3. Julien Favre, Vuissens (FR).

222 : 1. Jean-Claude Rey, Yvonand ; 2. Urs Dellsperger, Galmiz (FR); 3. Kevin Georges, Evolène (VS).

333 : Sylvain Ecoffey, Sorens (FR), 2. Yann Stibler, Morbier (F), Amilcar Da Silva, Bavois, François Grivat, Bavois, Christophe Misteli, Vevey, et Yves Petremand, Yverdon.

Pierre Blanchard