La Société de musique L’Espérance ne manque jamais son rendez-vous traditionnel du printemps devant un public chaleureux venu nombreux.
Les portes de la grande salle des Trois-Cœurs se sont ouvertes le samedi 22 mars pour accueillir un nombreux public local et régional à l’occasion de la soirée annuelle de la Société de musique L’Espérance. Force est de reconnaître qu’elle porte toujours bien son nom puisqu’elle se maintient en forme et à un haut niveau de qualité musicale. Et en force aussi, avec 22 musiciens motivés, même si elle a bénéficié de quelques renforts extérieurs pour l’occasion.
Le programme présenté de huit pièces était varié, plaisant et entraînant. Cela allait de 2001 L’Odyssée de l’Espace en passant par Basler Marsch, typique marche de fanfare militaire suisse, et jusqu’à Tattoo air de l’Eurovision 2023. Et on n’a pas craint la difficulté technique avec Ross Roy, une pièce complexe d’une durée de 9 minutes !
Une grande fidélité
L’Espérance, c’est aussi la fidélité, puisque la présidente Solange Roch est déjà depuis 12 ans à ce poste, alors que le directeur Frédéric Malfroy tient la baguette depuis 13 ans. Sans oublier Bernard Martignier, promu vétéran d’honneur de la Société cantonale des musiques vaudoises pour 50 ans d’activité.
Dans ses propos de bienvenue, la présidente s’est plu à remercier toutes les personnes qui ont bénévolement aidé à la préparation de cette soirée, les renforts extérieurs, le directeur et les membres du comité. Avec la remise des cadeaux, ce fut un instant Noël sur scène. Elle a également lancé un appel à de nouveaux membres pour assurer l’avenir de cette société qui témoigne déjà de 142 ans d’existence. Et il y avait de la jeunesse, en fin de concert, avec la belle prestation de trois jeunes élèves tambours placés sous la direction de leur instructeur Jacques-André Rime.
Humour et rires assurés
La seconde partie a été humoristique et chantée avec la participation du Cabaret de la Tranchée, une troupe théâtrale de la vallée de Joux qui a interprété une série de sketches musicaux accompagnés au piano électronique. Ce fut une sympathique leçon de la vie courante offerte avec dérision, rigolades et un brin de sarcasme !
En conclusion, on peut constater avec fierté qu’après les soirées de Juriens et de Vaulion le vallon du Nozon peut compter sur ses deux excellents ensembles brassband, distants d’à peine 6 km.