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L’hôtellerie vit aussi une embellie
Pierre-André Michoud, vice-président d’Hôtellerie Suisse. © Isidore Raposo

L’hôtellerie vit aussi une embellie

30 mai 2018 | Edition N°2256

Durement frappée par la crise, l’hôtellerie vaudoise, et avec elle celle de notre région, est dopée par la force de l’euro.

Trop chère à l’époque du franc fort, l’hôtellerie a été victime durant plusieurs années de la désaffection de la clientèle européenne, plus particulièrement française, en ce qui concerne le canton de Vaud. L’abandon du taux plancher du franc suisse par rapport à l’euro a été dur à digérer pour l’économie suisse, mais pour l’hôtellerie, cette mesure a provoqué le retour progressif des touristes européens.

Au lendemain de l’assemblée générale de l’Association romande des hôteliers (ARH), section d’Hôtellerie Suisse qui réunit les cantons de Vaud, Neuchâtel et Fribourg, Pierre-André Michoud, tenancier de l’Hôtel du Théâtre à Yverdon-les-Bains et vice-président d’Hôtellerie Suisse, tire un bilan positif de l’exercice écoulé.

«L’année 2017 a été celle du redémarrage. Car les années précédentes étaient mauvaises pour le tourisme d’affaires et de loisirs. On part donc de loin. Mais ce début d’année confirme cette phase ascendante, nous sommes donc optimistes», explique-t-il.

Cela dit, l’augmentation du nombre de nuitées ne signifie pas que tout est rose: «Il faut voir à quel prix les chambres sont louées. Car lors des exercices précédents, nous avons non seulement enregistré une baisse des nuitées, mais aussi une forte pression sur les prix. Un euro plus fort que le franc suisse favorise clairement la reprise», ajoute ce spécialiste.

Isidore Raposo