Yverdon-les-Bains – L’UDC du district Jura-Nord vaudois a désigné ses candidats au Grand Conseil, mercredi soir. Le parti veut augmenter sa représentation, et reprendre son siège au Conseil d’Etat, avec une majorité de droite.
La section UDC du district Jura-Nord vaudois veut conquérir un siège supplémentaire au Grand Conseil. Elle dispose de quatre députés -un de plus que lors de la précédente législature- et, selon Jacques Nicolet, conseiller national de Lignerolle et président cantonal, il est tout à fait imaginable d’augmenter encore d’un siège la représentation du parti pour la région.
Sur le plan cantonal, l’UDC dispose actuellement de 27 sièges au Grand Conseil et elle espère en conquérir trente lors de l’élection du 30 avril prochain. «Dans notre district, on doit se battre pour obtenir un siège de plus. On en a la capacité », a souligné Jacques Nicolet.
L’enthousiasme était de mise, mercredi soir, lors de la présentation des candidats au Grand Conseil vaudois, à l’occasion de la réunion de la section de district, qui s’est tenue au Restaurant de la Plage, à Yverdon-les-Bains.
Les stratèges du parti considèrent que leur liste est bien équilibrée et qu’elle assure une représentation très large du district.
Autre atout, les quatre députés sortants se représentent, alors que trois des quatre socialistes sortants ont annoncé leur retrait.
Cela dit, pour augmenter la délégation au Parlement cantonal, il faudra se battre et, surtout, assurer une forte présence sur le terrain, une tactique de proximité qui a bien réussi jusqu’ici au parti.
A la Vallée
L’UDC n’a pas encore désigné ses candidats pour le sous-arrondissement de la vallée de Joux. Les responsables du district ont pour mission de trouver deux volontaires.
Une majorité avec un allié fidèle sur les grandes options
La reconquête du siège perdu au Conseil d’État -lors du décès du regretté Jean- Claude Mermoud- et de la majorité gouvernementale est l’objectif principal de l’UDC vaudoise. Son président, Jacques Nicolet, ne l’a pas caché lorsqu’il s’est adressé à l’assemblée, à laquelle ont notamment participé ses collègues conseillers nationaux Alice Glauser et Jean-Pierre Grin.
A l’évidence, le courant majoritaire au sein de l’UDC vaudoise est favorable à une liste commune avec les trois conseillers sortants du PLR (3+1). C’est dire qu’une éventuelle alliance avec les Vert’libéraux (3+1+1) n’est pas envisagée. Aux yeux d’une majorité de militants de l’UDC, les Vert’libéraux votent trop souvent avec la gauche. Il appartiendra au Congrès, qui se réunira le 1er décembre prochain à Froideville, de trancher. Mais il ne faut pas s’attendre à une surprise.
De la pure mathématique
Quelle sera l’attitude du PLR, qui se réunira en congrès une heure plus tard que l’UDC ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes : l’UDC représente plus de 20% de l’électorat, les Vert’lib à peine plus du 4%. Le PLR étant lui aussi déterminé à reconquérir la majorité gouvernementale, l’hésitation ne paraît pas permise dans le choix de l’allié.
Une fois le «montant» du ticket fixé, le congrès de Froideville s’attaquera au plat de résistance : la désignation de son candidat au Conseil d’Etat. Le conseiller national Jacques Nicolet et le député Julien Cuérel sont sur les rangs. Les délégués de la région devront se mobiliser.