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L’Urbabus ne deviendra pas gratuit

3 juillet 2017 | Edition N°2029

Mobilité – Lors de sa séance de jeudi dernier, le Conseil communal d’Orbe a décidé à l’unanimité de ne pas rendre l’utilisation des transports publics intra muros gratuite. Plusieurs facteurs ont pesé, dont l’impact sur les finances.

L’Urbabus sillonne les rues d’Orbe sur trois parcours déjà définis et pourra jouer un rôle dans le développement du quartier de Gruvatiez. ©Duperrex-a

L’Urbabus sillonne les rues d’Orbe sur trois parcours déjà définis et pourra jouer un rôle dans le développement du quartier de Gruvatiez.

Un des préavis traités lors de la séance du Conseil communal d’Orbe de jeudi dernier portait sur une motion qui proposait la gratuité des transports en Urbabus, pour les habitants de la Cité aux deux poissons. La proposition a été balayée, refusée à l’unanimité. «L’objectif ne doit pas être que la Commune règle simplement la note de 110 000 francs supplémentaires qu’aurait coûté la gratuité, relève Guido Roelfstra, municipal en charge des transports. Urbabus doit continuer de s’inscrire dans le réseau de mobilité, c’est pour cela qu’on touche une subvention. Nous voulons aussi, à travers ce projet, fédérer des partenaires autres que la Commune.»

Dans la situation actuelle, le projet dans son ensemble pèse 450 000 francs. Le Canton, via la direction générale de la mobilité et des routes (DGMR) participe à hauteur de 70 000 francs, et les usagers à hauteurs de 40 000 francs (Mobilis). La Commune assure donc déjà plus de 300 000 francs de charges. Par ailleurs, les possibilités de rentabiliser cette rame qui emploie un seul véhicule demeurent faibles au niveau publicitaire. En gros, les rentrées possibles paieraient à peine la peinture du véhicule et les frais liés à ce travail. «Par contre, si les gens de la ville se l’approprient, ça pourrait jouer, poursuit Guido Roelfstra. On pourrait imaginer qu’une carte liée aux commerçants urbigènes donne des points que l’on pourrait utiliser pour payer son trajet en Urbabus. Par ailleurs, si l’on entre dans la localité ou qu’on en sort, l’Urbabus est déjà virtuellement gratuit grâce au billet Mobilis. L’usager paye pour la ou les zones qu’il veut rejoindre et tout est déjà compris dans le prix du billet.»

Le rêve d’une gratuité enterré au niveau communal, les bonnes idées pourraient germer au sein de la population.

 

Une transition sans secousse
Autorités – Le nouveau bureau a été élu

 

Le président sortant Philippe Cochard (à g.) a remis la clé de la Ville à Natacha Mahaim Sidorenko, qui lui succède au perchoir pour l’année à venir. ©JPW

Le président sortant Philippe Cochard (à g.) a remis la clé de la Ville à Natacha Mahaim Sidorenko, qui lui succède au perchoir pour l’année à venir.

Le bureau du Conseil communal de la Cité aux deux poissons a passé comme une lettre à la poste. Le président sortant, Philippe Cochard (Union Libre), a remis son poste à la première vice-présidente actuelle, Natacha Mahaim Sidorenko (Les Verts). La socialiste Emmanuelle Rossier a, quant à elle, pris le poste de première vice-présidente, alors que celui de deuxième vice-président est revenu à l’UDC Jérémie Richner. A noter encore que le représentant du PLR, Lorenzo Mogavero, a été nommé à la commission permanente de l’urbanisme.

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Jean-Philippe Pressl-Wenger