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L’Urbigène qui avait emmuré sa femme comparaîtra devant une Cour criminelle!
© Carole Alkabes

L’Urbigène qui avait emmuré sa femme comparaîtra devant une Cour criminelle!

22 octobre 2020

Mis en détention préventive après la découverte du cadavre de sa femme sous leur maison, fin 2016, l’homme avait été libéré en avril 2017. L’enquête en était alors restée aux aveux qu’il n’avait fait que cacher le corps.

Le site lematin.ch a livré jeudi cette information qui a fait l’effet d’une bombe à Orbe et bien plus loin à la ronde: l’homme dont l’épouse avait été retrouvée emmurée dans le sous-sol de leur maison urbigène, le 23 octobre 2016, n’aurait pas fait que dissimuler son corps. Laurent Contat, procureur en charge de l’affaire, a rendu il y a une semaine un acte d’accusation renvoyant l’époux, qui comparaîtra libre, devant la Cour criminelle du Tribunal d’arrondissement de La Broye et du Nord vaudois, selon le site lausannois.

Après diverses affirmations du principal suspect, notamment celle que son épouse, qui ne donnait plus signe de vie, était partie en Corse, on en était resté sur ses aveux à sa fille que la défunte s’était pendue et qu’il avait choisi de faire disparaître le corps, plutôt que d’appeler la police.

Début 2017, 20 Minutes révélait effectivement que l’autopsie n’avait pas démontré un meurtre, que le mari avait été relâché, faute d’éléments justifiant sa détention, information étayée ensuite dans nos colonnes (lire La Région du 24 avril 2017).

Le procureur Contat précise sur lematin.ch que «les causes du décès n’ont pu être établies avec certitude et laissent des hypothèses ouvertes (…), des zones d’ombre» Le suspect devra répondre de meurtre, subsidiairement d’homicide par négligence et d’omission de prêter secours, d’atteinte à la paix des morts et d’escroquerie, subsidiairement d’obtention illicite de prestations d’une assurance sociale ou de l’aide sociale.

Rédaction