L’usine à cerveaux
31 mars 2025 | Texte: Robin Badoux | Photos: Natacha SoaedEdition N°3919
La Haute école d’ingénierie et de gestion du canton de Vaud (HEIG-VD) a organisé ses traditionnelles portes ouvertes samedi dernier. Plongée dans cette foire technologique dont le but reste de recruter les cerveaux de demain.
Pourquoi devenir ingénieur? Pour pouvoir s’amuser avec de gros joujoux et des gadgets amusants, bien sûr! C’est en tout cas l’impression que donnent les portes ouvertes organisées à la HEIG-VD, où les étudiants, assistants, collaborateurs scientifiques et enseignants redoublent d’efforts pour mettre en valeur leurs filières respectives.
Et pour intéresser les visiteurs, rien ne vaut une petite démonstration, que ce soit par la création d’un matériau supraconducteur avec de l’azote liquide, par une séance de réalité virtuelle ou grâce à des cafés servis par des robots baristas. «Le but est d’intéresser les futurs étudiants au moyen d’activités ludiques qui permettent de comprendre comment fonctionne le métier», explique Yvan Martinet, assistant HES académique de l’Institut d’ingénierie du territoire.
Une belle vitrine
À presque tous les étages de la haute école, les visiteurs étaient invités à participer, que ce soit en mesurant leurs capacités face à un robot ou en participant à une escape room. Certains stands invitaient à se questionner sur les enjeux actuels, comme les intelligences artificielles, la sécurité informatique ou les énergies de demain.
«Il y avait un bel enthousiasme sur tous les stands, se réjouit Cédric Delapraz, directeur opérationnel, qui chapeaute l’événement. C’est une belle vitrine pour l’école afin de montrer ce qui se passe dans nos filières et centres de recherche et pour faire comprendre nos missions, ce qui ne se voit pas forcément depuis l’extérieur.»
Des métiers très demandés
De nombreux visiteurs ont fait le déplacement. Des jeunes, notamment, venus parfois en famille, et beaucoup en ont profité pour s’enquérir des modalités d’inscription dans la haute école.
Le plus dur, pour les plus motivés par les études supérieures, restait à choisir son domaine d’études. Des conférences étaient ainsi proposées en marge des portes ouvertes pour leur présenter les différentes filières et leurs débouchés.
De quoi assurer le remplissage des classes pour la prochaine rentrée? «Globalement, l’école se porte bien, indique Cédric Delapraz. On remarque tout de même que certains domaines séduisent plus, comme l’informatique ou l’ingénierie des médias, et que pour d’autres il faut davantage attirer les jeunes. Cela concerne par exemple la filière de l’énergie et techniques environnementales, les systèmes industriels ou le génie territorial, qui est une filière jeune et qui doit encore trouver sa place. Ce sont pourtant des métiers très demandés par les entreprises et dans lesquels on aimerait former plus d’étudiants.»
Avis aux intéressés, donc!