Avec un quadruplé chez les hommes et une 2e place chez les femmes, les pensionnaires de l’Union sportive yverdonnoise ont fait très fort à Molondin dimanche.
La 37e édition du Cross des Wasimilo a attiré les foules avec plus de 750 participants, dimanche à Molondin. Il faut dire que la course avait de quoi faire le plein avec des températures loin d’atteindre les minima de saison et un revêtement sec tout au long du parcours, laissant derrière les souvenirs des descentes et montées savonneuses du vallon des Vaux d’il y a une année. Surtout, les organisateurs ont totalement repensé le mode d’inscription. Et bien leur en a pris. «Avant, les personnes se préinscrivaient sans avancer de frais d’inscription et venaient en fonction de la météo. Maintenant, les coureurs sont obligés de payer à l’avance par carte de crédit, ce qui nous rend moins dépendant des conditions de course. Peu importe, au final, nous avons été gâtés pour cette édition», se réjouissait Jonathan Cosendai, président des Wasimolo.
Une de plus pour Romanens
La victoire a souri au coureur de l’USY Jimmy Romanens, qui a bouclé le parcours d’11,1 km en un temps canon de 44’10. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les membres de l’Union sportive yverdonnoise ont fait fort, puisque le podium a été complété par les Nord-Vaudois Vincent Thomet (44’45) et Emile Durussel (45’18). «On s’est tirés du début à la fin. Et on est même quatre devant avec Christian (ndlr: Cachemaille) qui est arrivé juste derrière Emile», jubilait celui qui aura attendu sa troisième participation pour accrocher le cross molondinois à son tableau de chasse. Il s’était classé 2e en 2016 et 4e l’année dernière.
Chez les femmes, c’est la Tapa-Sabllia Fiona Héritier qui s’est montrée la plus rapide en franchissant la ligne d’arrivée en 51’19, devant la coureuse de l’USY Odile Rufener (52’42). Pour sa deuxième participation sur le grand parcours, la pensionnaire du Centre athlétique broyard ne cachait pas sa satisfaction après sa victoire: «Je viens souvent m’entraîner l’été dans la région de Molondin, ce qui m’a permis de gérer à merveille les passages clés, comme la fameuse descente dans la forêt.»
Benoît Jeanmonod