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«Norman Peyretti sera peut-être notre renfort de Noël»
© Champi

«Norman Peyretti sera peut-être notre renfort de Noël»

2 septembre 2021

Challenge League: Anthony Baron, Adriano De Pierro et Norman Peyretti ont été prêtés pour faire de la place dans l’effectif d’Yverdon Sport. Les explications du manager général Marco Degennaro.

Norman Peyretti et Adriano De Pierro à Bellinzone – où ils retrouveront Jean-Michel Aeby –, et Anthony Baron renvoyé au Stade Nyonnais: Yverdon Sport a prêté trois éléments en Promotion League juste avant la fin du mercato, mardi. Recruté en juin, le dernier nommé n’a même pas porté le maillot d’YS, lui qui a disputé la Gold Cup avec la sélection de la Guadeloupe durant l’été.

La manœuvre a servi à libérer trois places dans la liste du contingent yverdonnois: le nombre de licences est limité à 21 pour toute la saison (sans compter les M21 formés en Suisse), et le club voulait conserver quelques cartes pour d’éventuelles recrues cet hiver.

 

Marco Degennaro, à quel point était-ce important de faire de la place dans l’effectif?

C’était fondamental. Il fallait notamment une place sur les neuf disponibles pour les joueurs non formés en Suisse, afin de pouvoir qualifier Christian Zock (ndlr: le Camerounais a été recruté il y a une semaine). En ce qui concerne Norman Peyretti, aujourd’hui, il n’est pas prêt physiquement pour la Challenge League, mais on espère qu’il le sera dans quatre mois. C’est pourquoi on a convenu d’un prêt jusqu’à la pause avec Bellinzone (ndlr: comme pour Adriano De Pierro, d’ailleurs; Anthony Baron jouera à Colovray jusqu’au terme de la saison). Et avoir prêté ces joueurs nous permet effectivement d’avoir quelques places pour d’éventuels renforts suisses cet hiver.

 

Vous misez donc sur un retour de Norman Peyretti après la trêve?

Il sera peut-être notre renfort de Noël, oui, mais ça pourrait aussi être un autre joueur, en fonction de son état. C’est en tout cas le discours que l’on a eu avec Norman Peyretti au moment de son départ.

 

Norman Peyretti est un joueur qui a beaucoup apporté depuis son arrivée à YS, qui dispose d’un statut. Qu’est-ce qui vous a fait prendre cette décision?

C’est un choix du terrain, compte tenu de son état de forme. Mais à 120%, je suis convaincu que Norman serait d’une vraie aide pour l’équipe.

 

Vous avez trouvé des solutions de prêts pour les trois joueurs concernés. Etait-ce primordial?

Oui, c’était très important à mes yeux. Conserver à l’entraînement des gens qui ne peuvent pas jouer le week-end ne serait pas sain, que ce soit pour le club, pour le groupe et, surtout, pour le joueur lui-même. En ce qui concerne le cas particulier de Norman Peyretti, il serait impossible pour lui d’être prêt dans quatre mois sans pouvoir jouer. On lui donne ainsi une chance de revenir à son niveau.

 

Trois places disponibles dans l’effectif pour le mercato hivernal, c’est assez?

Oui, c’est assez. Deux pour les joueurs suisses, c’est amplement suffisant. Il y a peu de mouvements les concernant en hiver. Et garder une position pour un étranger, c’était déterminant.

 

Avec les cessions d’Anthony Baron et Adriano De Pierro, vous vous séparez de deux défenseurs centraux. Vous avez estimé qu’il vous restait suffisamment de solutions à ce poste, avec des éléments comme Silva et Christian Zock qui peuvent y jouer en cas de coup dur?

Exactement. On a assez de solutions pour couvrir toutes les places. La seule position où, aujourd’hui, on est peut-être pas complètement couverts, c’est celle de latéral et arrière central gauches, où on se trouve avec trois hommes pour deux places (ndlr: William Le Pogam, Nicolas Gétaz et Miguel Rodrigues).

 

Ridge Mobulu, annoncé partant en début d’été, a finalement conservé sa place dans l’effectif.

Oui, il a gagné sa place. Le nouveau coach Uli Forte le connaissait bien et l’a immédiatement utilisé, alors il est resté dans le groupe.

 

Vous séparer d’Adriano De Pierro, un des piliers des deux promotions d’Yverdon Sport ces dernières années, a-t-il été difficile?

Ce n’est pas la bonne réflexion. Si on fait ce raisonnement, alors toute l’équipe de la première promotion devrait jouer en Challenge League. Aujourd’hui, compte tenu de notre départ en championnat, avec seulement un point, il fallait changer des choses. Peut-être que si on avait fait quinze points en cinq matches, on n’aurait rien changé.

Manuel Gremion