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Nouveau chef de poste à la douane de Vallorbe

28 août 2009
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Serge Maillard (à g.) transmet le flambeau à Christian Tellenbach au poste de L’Auberson. ©Juillerat

L’adjudant Serge Maillard, d’Evolène (VS), a transmis le flambeau à Christian Tellenbach, qui habite la Cité du fer. Le poste couvre un secteur de plus de 60 km, depuis L’Auberson jusqu’au Brassus.

Si le chef sortant, l’adjudant Serge Maillard, a passé dans pas moins de six postes de douane successifs, Christian Tellenbach, qui vient de lui succéder, est un habitué de celui de Vallorbe-Nord vaudois, où il a commencé sa carrière il y a 20 ans. Au niveau national, ce poste dépend de la Région 5-Vaud Valais, dirigée par le lieutenant-colonel Jean-Noël Monnet. 

Âgé de 48 ans, Christian Tellenbach est établi à Vallorbe et père de 3 enfants. La famille est très impliquée dans la vie associative de la cité, son épouse Dominique faisant notamment partie du Conseil communal. «Je suis né en Valais et j’ai commencé dans les douanes à Liestal en 1983, avant d’arriver dans notre région en 1988, à la Cure. J’ai eu cinq chefs de poste, dont mon ami Serge Maillard, auquel je succède donc aujourd’hui.»

Un métier attractif

Et tous les deux de souligner qu’ils ont un beau métier, qui procure une bonne formation et des fonctions variées: «Il n’y a pas un jour qui se ressemble entre les activités aux points de contrôle, sur la route, en patrouille, en hélicoptère, dans le trafic ferroviaire. Nous collaborons également souvent et avons d’excellents contacts avec la gendarmerie vaudoise, les douanes françaises et la police de Franche-Comté. Le poste de Vallorbe couvre plus de 60 km entre L’Auberson et Le Brassus, et nous avons un effectif de 28 douaniers. L’ambiance est au beau fixe au sein de l’équipe et dans cette contrée qu’on aime beaucoup.»

Fils d’agriculteur, Christian Tellenbach apprécie les alpages et le terroir régional, comme il est confiant en l’avenir de la profession: «Elle a connu une certaine évolution depuis Schengen et nous pouvons être appelés dans des missions spéciales un peu partout, y compris à l’aéroport de Genève ou au Tessin, ce qui constitue aussi une source d’intérêt.»

Quant à Serge Maillard, il va retrouver son Valais et sera plus proche de sa famille puisqu’il officiera au tunnel et au col du Grand Saint-Bernard, où il avait déjà travaillé.

Roger Juillerat