Salvatore Vicari a connu une première couronnée de succès, samedi avec Bosna.
Là où d’autres entraîneurs auraient choisi de simples baskets, Salvatore Vicari avait, lui, chaussé les crampons samedi, pour diriger Bosna face à Saint-Légier. Sans pour autant entrer sur le terrain, cet élément, qui pourrait sembler anodin, lui a toutefois permis d’être au plus près de ses ouailles et de les mener à une victoire importante lors de cette reprise de 2e ligue (2-0).
Pendant 90 minutes, le technicien italien, arrivé à l’intersaison aux Isles pour succéder à Haso Suljic, a été un prolongement de ses protégés, le long de la ligne de touche. En donnant de la voix, en replaçant ses hommes sur les balles arrêtées ou en les incitant à remonter le terrain dès que la balle était récupérée, l’ancien footballeur professionnel (ndlr: il a joué entre autres à Palerme et à la Reggina) a encouragé ses hommes sans discontinuer. «Les chaussures? J’aime bien les porter lors des matches, même si je ne peux plus vraiment jouer. Cela me permet d’être au plus proche de mes joueurs pendant la rencontre», souriait celui qui officiait en tant qu’entraîneur des M17 et M18 à Xamax.
Un état d’esprit
Détails vestimentaires mis à part, les pensionnaires des Isles ont frappé un grand coup dans la lutte pour le maintien, pour cette première officielle sous les ordres de leur nouvel homme fort. Ce dernier a d’ailleurs pu constater une véritable progression de la part de son équipe depuis qu’il en a repris les rênes. «On a beaucoup travaillé ces dernières semaines. J’ai essayé d’inculquer ma philosophie au groupe. J’étais un joueur tenace de mon temps, et j’aimerais leur transmettre cet état d’esprit. On peut travailler les aspects techniques et tactiques mais, en fin de compte, si on ne se bat pas sur chaque ballon, ça va être compliqué, surtout si on veut se sauver.»
En demeurant solides, appliqués et investis comme ils l’ont été face aux Tyalos, les Bosniens ont toutes les raisons de croire en leurs chances de demeurer en 2e ligue.
