Jim Breitler s’apprête à découvrir les pelotons des adultes avec Elite Fondations. Le cycliste de L’Auberson, 18 ans, a des fourmis dans les jambes.
A l’aise sur les routes du Tour du Pays de Vaud, l’an dernier, Jim Breitler s’apprête à faire le saut à l’échelon supérieur. Le cycliste de 18 ans s’est engagé avec l’équipe romande Elite Fondations Cycling Team, avec laquelle il va poursuivre son évolution sur les courses nationales notamment.
«Je connaissais déjà un peu le manager Loïc Hugentobler, croisé lors de camps, et j’ai envoyé mon dossier pour faire part de mon intérêt de rejoindre l’équipe, car il s’agit de la meilleure équipe suisse de la catégorie et qu’elle fait tout pour aider les jeunes à percer. En plus, je connais déjà presque tous les coureurs», étaie le jeune sportif de L’Auberson, qui a eu le bonheur de voir sa requête trouver écho.
Si quelques jours de rencontre ont déjà eu lieu, c’est surtout à partir du camp prévu en Espagne au mois de février que Jim Breitler fera ses véritables débuts avec sa nouvelle écurie. «Il s’agira d’abord de prendre mes marques dans les catégories M23 et élite, sait celui qui provient des juniors. Je m’attends à ce que cela soit difficile, mais j’espère néanmoins arriver à bien me faire remarquer en prévision de l’année suivante.» Le jeune homme a une place à se faire dans le peloton.
La découverte
Le système a évolué et, à partir de cette année, les néophytes n’ont plus besoin de glaner leurs points pour passer en élite. «Ce qui est bien mieux pour nous, qui pouvons directement faire les courses de meilleur niveau, estime le Nord-Vaudois. J’espère pouvoir prendre le plus de départs possible pour gagner un maximum d’expérience, car je n’ai aucune idée d’où je me situe réellement dans ma nouvelle catégorie.»
Le camp du mois prochain doit lui permettre de se faire une première idée sur son niveau, avant le juge de paix: les courses.
En plus de découvrir les exigences de l’étage supérieur, Jim Breitler aura les examens de son CFC de mécanicien vélo à passer cet été. «Ensuite, il faudra voir d’année en année. Une fois l’apprentissage terminé, peut-être pourrai-je diminuer un peu mon pourcentage au travail afin de pouvoir plus m’entraîner.» Une nouvelle aventure commence.