Florian Deléglise s’est vu décerner mardi l’un des coups de cœur de la section yverdonnoise du Panathlon international. Une distinction importante qui a permis au jeune sportif de revenir sur son parcours.
Le sport a toujours occupé une part prépondérante dans la vie de Florian Deléglise. Membre de l’Union Nautique Yverdon, le jeune homme a toutefois mis quelques années à découvrir l’aviron, discipline dans laquelle il excelle et pour laquelle on le connaît aujourd’hui.
De ses 4 à ses 9 ans, le Grandsonnois s’est en effet essayé à la natation, mais également au judo et au tennis de ses 7 à 13 ans. Des pratiques sportives qui lui ont permis de se forger un mental d’acier, qu’il n’a jamais laissé tomber. Et c’est bien cette force de caractère qui lui a fait préférer l’aviron, commencé un peu par hasard à l’âge de 11 ans, à d’autres disciplines sportives. «J’ai toujours envie d’être champion dans ce que je fais, mais je me suis rendu à l’évidence qu’au tennis, s’entraîner deux ou trois fois par semaine ne suffirait pas. Quand j’ai commencé l’aviron, j’ai tout de suite eu de bons résultats. C’est qui m’a permis de me motiver», témoignait-il.
Sa soif de compétition a ainsi incité le Nord-Vaudois à poursuivre sur cette voie, jusqu’à atteindre le haut du panier régional, mais aussi à briller sur la scène nationale.
En 2023, Florian Deléglise a ainsi été sacré champion suisse indoor, mais aussi champion romand en extérieur. Deux titres individuels qui l’ont poussé à franchir un cap, le menant à décrocher de bons résultats, notamment à la coupe de la jeunesse de Beach Sprint, en Espagne.
Des résultats d’autant plus importants que le sportif de 17 ans prévoit de s’y spécialiser. Créé il y a environ trois ans, le Beach Sprint allie course à pied et aviron sur mer. Une combinaison difficile, puisque les bateaux ont davantage de risques de se retourner, mais aussi plus intéressante pour le Bocan. «C’est clairement la discipline que je préfère, car je peux envoyer tout ce que j’ai dès le début, et partir à fond», souriait-il.
Et s’il se concentre actuellement sur la pratique indoor, et ne commencera officiellement son programme d’entraînement dans sa spécialité que prochainement, Florian Deléglise sait qu’il peut viser haut. «Si je suis sélectionné, je me rendrai cette année aux Championnats d’Europe de Beach Sprint», confiait-il. Des Européens qui, si la situation politique le permet, se dérouleront au mois d’octobre en Turquie et doivent être un tremplin pour les Championnats du monde à Rio de Janeiro, fin octobre. L’année promet donc d’être chargée pour Florian Deléglise, qui a pourtant besoin de multiples entraînements s’il souhaite atteindre son objectif ultime: les Jeux olympiques de 2028, qui se dérouleront à Los Angeles, et à l’occasion desquels le Beach Sprint sera reconnu comme discipline olympique.
