Dans un choc des extrêmes au classement, Orbe II s’est logiquement incliné face à un adversaire, Pailly, trop fort pour lui.
«La vie est un long fleuve tranquille», tel est le titre du célèbre film d’Etienne Chatiliez. Pourtant, la saison de la deuxième équipe du VBC Orbe est loin de suivre cet adage. En effet, après pourtant une victoire inaugurale sur Ecublens II, Alicia Saybouakhao et ses coéquipières ont enchaîné pas moins de six défaites consécutives et se retrouvaient, avant le match contre Pailly, jeudi dernier, à l’avant-dernière place du classement.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’adversaire qui se présentait face aux Urbigènes ne poussait pas l’optimisme dans les rangs du VBCO. Effectivement, le VBC Pailly fait office d’ogre cette saison, avec sept victoires en autant de matches et aucun set perdu. La tâche de la formation recevante allait être plus qu’ardue, mais la célèbre incertitude du sport permettait de croire à l’exploit. Orbe n’allait pas rendre les armes avant la bataille.
Un début de match équilibré
Lors des premiers échanges, les filles de Julie Grandjean ont tenu la dragée haute à leur adversaire du soir. Revenant à 8-7 dans le premier set, les Urbigènes ont obligé le coach de Pailly à prendre un temps mort afin de remobiliser ses troupes. Malheureusement pour Orbe, cela allait lui être fatal pour la suite, car, au retour sur le terrain, les visiteuses enchaînaient pas moins de neuf points d’affilée et s’envolaient définitivement pour le gain de la première manche.
La confiance était entamée dans les rangs d’Orbe et ce grain de sable avait enrayé la machine. Les sets suivants ont été dominés par Pailly, qui a remporté sa huitième victoire. Du côté du VBCO, la déception était relative, mais une petite frustration pointait le bout de son nez à la fin du match: «C’étaient les premières du classement et nous, on est quasi dernières, donc il n’y avait pas grand-chose à espérer. Malgré tout, on a eu une belle réaction à la fin du match. Dommage que ce soit un peu tard, mais on peut s’appuyer là-dessus pour les prochaines échéances», relevait Alicia Saybouakhao. L’espoir que la roue tourne reste entier, Orbe II va s’y accrocher.