Les Yverdonnoises ont éliminé Rapperswil, adversaire de Super League. Le rendez-vous est donné au printemps en barrages.
Ultradominatrices du championnat de LNB Féminine jusqu’ici, les Yverdonnoises ne cachent pas qu’elles ambitionnent de disputer les barrages de promotion face aux deux moins bonnes équipes de Women’s Super League. Les 16es de finale de la Coupe de Suisse leur ont donné une première opportunité de se confronter à l’un de ses potentiels adversaires de fin de saison, et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette rencontre a donné des sensations positives.
YS Féminin a tenu tête et a même éliminé Rapperswil, 1-0, grâce à un but inscrit dans les arrêts de jeu, au terme d’une prestation pas parfaite, mais tout à fait au niveau de l’adversaire.
«On savait que ça allait être un match difficile, mais on y était préparées. On est super heureuses du résultat, appréciait l’arrière nord-vaudoise Frédérique Messomo, à chaud après l’exploit de samedi. On devait prouver un peu des choses, face à un adversaire qui pouvait avoir un peu les mêmes qualités que nous, Rapperswil jouant le bas de tableau de Super League et nous le haut en LNB.»
Ces «choses», les Yverdonnoises les ont démontrées sur le terrain: oui, elles ont concédé des occasions, surtout en première mi-temps, mais elles s’en sont créé tout autant. Après la pause, elles ont mieux maîtrisé le ballon, et les actions de but se sont fait rares de part et d’autre. Elles ont regardé les Saint-Galloises droit dans les yeux, et la victoire obtenue doit servir de source de motivation pour travailler, pour continuer à progresser, afin d’atteindre les barrages et de les aborder en étant meilleures encore.
«On a pu voir que le collectif est très important et qu’ensemble on peut aller loin», poursuivait Frédérique Messomo, avant d’énumérer les enseignements à tirer de cette confrontation face à un adversaire de la ligue supérieure: «Il nous reste du travail, notamment concernant notre alignement défensif et à la finition, mais on a également de belles choses à montrer encore.» L’équipe a surtout pu vérifier que, oui, elle en est capable.
