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Paris gagnés

13 juin 2025 | Textes et photo: Manuel Gremion
Edition N°3958

Le FC Bavois a souffert pour se maintenir, mais il y est parvenu avec ses atouts: une solide expérience, la confiance en son staff, des changements bien sentis à la trêve et un président, Jean-Michel Viquerat (photo), qui avait tout vu juste.

Alors qu’il a soufflé 70 bougies l’an dernier, Jean-Michel Viquerat s’apprête à entamer sa 34e année à la tête du FC Bavois. Le président en a vu d’autres, il n’empêche que la saison dernière n’a pas été simple à vivre. La «une» du club se trouvait au dernier rang à la trêve et, malgré un bon second tour, dont une superbe série de neuf matches sans défaite, il a fallu batailler jusqu’à deux journées de la fin pour assurer le maintien.

«On a bien commencé le championnat et, tout d’un coup, on a connu un trou noir, raconte-t-il. Le climat dans le vestiaire ne correspondant plus au FC Bavois durant la deuxième partie du premier tour.» Le club s’est séparé de quelques éléments, a apporté du sang neuf, des hommes d’expérience, Miguel Rodrigues et Maxime Brenet, et des jeunes. Des changements qui ont amené de la sérénité défensive, au même titre que le passage régulier à un système de jeu à cinq arrières.

Toutefois, même durant ce printemps, rien n’a été facile pour les Nord-Vaudois. «On n’avançait pas au classement, car les autres équipes de bas de tableau faisaient également des points.»

Il fallait finalement 39 points et un meilleur goal-average que Baden pour s’en sortir. «Cela m’a permis de gagner un repas, sourit Jean-Michel Viquerat. Mon caissier a parié qu’à 38 points, on serait dehors. J’avais dit 40.» La longue expérience du patron a parlé.

L’anecdote

Le 23 mars dernier, quand Delémont a battu Bavois 3-1 à la Blancherie, le président des SRD imaginait d’ailleurs son équipe hors de danger. Son homologue bavoisan lui a signalé de «se gaffer», compte tenu des performances des formations de bas de tableau. Il avait là aussi senti le coup, et les Jurassiens ont été relégués avec 37 points, après un penalty manqué à la 96e minute du dernier match de la saison… «On s’est réécrit après la relégation. Il se souvenait bien de l’avertissement.» Cela fait neuf ans que Bavois a rejoint la Promotion League. Que les faits donnent raison à Jean-Michel Viquerat.


Viquerat – Uka, ce «couple» qui fonctionne

Bekim Uka s’apprête à vivre sa 15e saison consécutive sur le banc du FC Bavois, en 2025-2026, lui qui avait repris l’équipe en 2e inter, succédant à Giovanni Vavassori. Cette magnifique histoire commune est le fruit d’une belle entente entre l’entraîneur yverdonnois des Bavoisans et le président Jean-Michel Viquerat.

Le coach a été confirmé dans ses fonctions deux journées avant la fin du dernier championnat.

«Cela fonctionne, car je ne me mêle pas des choix de Bekim. Il n’est pas très expressif et peut mettre du temps à faire confiance, oui, mais au final, ses décisions sont justes à 95%, complimente le boss du club des Peupliers. Je sais le travail qu’il accomplit, sa rigueur, son organisation. Il n’y a jamais de soucis avec lui, il n’assassine jamais qui que ce soit. C’est quelqu’un de correct et de franc, qui n’use pas de double langage. Avoir un staff stable est une force de notre club.»


La «deux» peut rêver de 2e ligue inter

La deuxième équipe du FC Bavois va disputer ses premières finales de promotion pour la 2e inter, dès samedi (17h aux Peupliers pour le match aller) contre Dardania Lausanne. Et si elle était promue?

«On ne va pas interdire l’équipe de monter, lance Jean-Michel Viquerat. Je ne serais plus président si je faisais une telle chose. L’équipe montre un magnifique état d’esprit.»

Une ascension augmenterait les frais de déplacement et d’arbitrage. «Près de 30 000 francs de plus, estime le président. Le cas échéant, on trouvera des solutions, ce n’est rien d’insurmontable.»

L’entraîneur Sacha Püntener a su transmettre ses valeurs à une formation composée d’anciens de la «une» et de jeunes d’une vingtaine d’années.


Théo Rochat s’en va

Le mercato a démarré pour Bavois. Axel Danner et Elbasan Dzeljadini arrêtent, alors que Théo Rochat a annoncé son départ. «On aura cinq-six départs au total», estime Jean-Michel Viquerat. Certains seront des éléments que le FCB ne souhaite pas conserver.

Il n’y a pas d’arrivée pour l’heure, mais cela devrait se passer dans les semaines à venir, à la fois devant, derrière et au milieu, pour compenser les départs et les blessés.

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