Logo

Pas de passeport-vacances

11 juillet 2012

Voilà 33 ans qu’au mois d’octobre, les jeunes se voyaient proposer plus d’une centaine d’activités. Mais cette année, la Ville d’Yverdon n’organise pas de passeport-vacances.

Les jeunes ne pourront pas, cet automne, découvrir le métier de leur rêve, comme ici Chloé et Emanuelle qui s’imaginaient dans la peau de dentistes.

«Toute l’organisation du passeport-vacances reposait sur un seul animateur socioculturel. Il a été, durant une période, en arrêt maladie, puis il a décidé, pour des raisons personnelles, de quitter le service.» Jean-Claude Ruchet, municipal yverdonnois, en charge du dicastère de l’éducation et de la jeunesse, le reconnaît, une erreur a peut-être été commise en ne confiant la responsabilité de mettre en place cette offre destinée aux enfants de 8 à 16 ans, qu’à une seule personne, qui gérait tous les contacts avec les différents partenaires et les bénévoles.

Du coup, difficile pour quelqu’un d’autre de reprendre à la volée cette organisation, somme toute importante: ce n’était pas moins de 170 activités qui étaient proposées chaque année, dans des domaines aussi variés que le sport, la cuisine, l’art ou encore la découverte de métiers, à 500 enfants et adolescents de la région d’Yverdon, durant les vacances d’automne. «Nous avons passé des annonces dans la presse pour trouver un prestataire externe», précise Jean-Claude Ruchet.

Mais la Ville n’est pas parvenue à décrocher dans les temps la perle rare, d’autant que comme le précise le municipal, «le dossier aurait dû être bouclé fin avril». La décision a alors été prise d’annuler l’édition 2012 du passeport-vacances. Une première en 33 ans d’existence!

Rendez-vous en 2013

Mais, rassure Jean-Claude Ruchet, la Ville n’abandonne pas pour autant le passeport-vacances, qui fera son retour en 2013. Un poste d’animateur socio-culturel est d’ailleurs actuellement au concours. «Nous réfléchissons également aux améliorations que nous pourrions apporter à ce concept, par exemple proposer une prise en charge des enfants sur une demi-journée ou une journée plutôt que sur une ou deux heures», révèle-t-il. Et d’ajouter, conscient que parents et enfants comptaient sur cette offre pour occuper les deux semaines de vacances en octobre: «L’espace jeune sera ouvert durant cette période. Nous allons essayer de pallier à ce manque.»

Sonia Délèze