Paul le poulpe

Auteur d’innombrables interventions décisives, Paul Bernardoni s’est sans conteste montré l’élément le plus décisif d’Yverdon Sport, lors de cette première partie de saison. Il est le meilleur joueur des Verts, affirme La Région sans le moindre doute.

Il possède à la fois une véritable gueule, le franc-parler, la bonhomie, le gabarit, la détermination, les réflexes, ainsi que les qualités techniques d’un super gardien. Paul Bernardoni est monstrueux, cette saison, dans la cage yverdonnoise.

Recruté par Yverdon Sport l’hiver dernier, après quelques mois de péripéties vécues en Turquie avec sa compagne, le gardien de 27 ans avait déjà montré une bonne partie de l’étendue de son talent durant le printemps sous le maillot des Verts. Se sentant bien dans le Nord vaudois, le dernier rempart y a prolongé son bail, pour le plus grand bonheur des fans du club, et pour le meilleur en ce qui le concerne: il a disputé un automne monumental, enchaînant les prestations de haut vol. De quoi lui valoir, de la part de la rédaction sportive, le titre de meilleur joueur d’YS de cette première partie d’exercice.

Avec une note de 9 accordée par La Région, «Paul le poulpe», et ses immenses tentacules qui lui permettent de détourner des ballons qui paraissent parfois impossibles à aller chercher, se détache très nettement de ses coéquipiers. Ce, même si d’autres ont également connu de très bons moments sur le terrain et ont été bien évalués.

C’est par exemple le cas de Boris Cespedes, l’homme à tout faire d’YS, crédité d’un bon 7,5, ainsi que de Christian Marques, qui s’est établi en défense centrale et qui a hérité d’un 7. La même note que pour le combatif Hugo Komano et pour le précieux Marley Aké.

Bien conscient de ce qui attend son équipe dans les mois à venir, Paul Bernardoni a déclaré dans nos colonnes après la défaite de samedi dernier, contre Sion, au Stade municipal: «On va devoir se battre, et moi, je suis prêt.» Des mots qui dépeignent parfaitement l’état d’esprit dont le gardien fait preuve, qui traduisent à merveille l’homme qu’il est.

Il a été l’atout numéro 1 d’Yverdon jusqu’ici. En sera-t-il le sauveur au bout de l’exercice?