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Pavillons scolaires provisoires à Yverdon

7 mars 2011

Le Conseil communal se prononcera en avril prochain sur un crédit de 1,1 million de francs pour la construction de six classes provisoires dans la cour des 4 Marronniers entre 2011 et 2012. Une étude pour une extension définitive est prévue pour 2013.

Six classes provisoires devraient être installées dans la cour des 4 Marronniers, en attendant la construction d’une extension définitive.

Six classes provisoires devraient être installées dans la cour des 4 Marronniers, en attendant la construction d’une extension définitive.

La Municipalité d’Yverdon demande, dans un préavis, un crédit de 1,1 million francs pour la réalisation de six classes dans des pavillons provisoires installés dans l’enceinte du collège des 4 Marronniers. Elle souligne l’urgence de prendre une mesure pour répondre à la croissance démographique.

Concrètement, un montant de 700 000 francs est prévu au plan des investissements pour 2011 et un montant de 400 000 francs à celui de 2012. La première étape comprend l’abattage de deux arbres, des raccordements techniques, l’exécution des fondations en béton et la livraison de dix-huit modules pour trois classes.

Un projet en deux étapes

La seconde étape consiste en la mise en place de trois classes supplémentaires. Une demande de permis de construire est en cours d’établissement, en parallèle à la demande de crédit, afin que le projet puisse entrer dans sa phase de réalisation en juillet 2011 et que les travaux de la première étape soient finalisés pour la rentrée.

Ces pavillons prendront place sur la cour centrale, ce qui restreindra quelque peu l’espace récréatif des élèves, mais permettra la réalisation d’une extension du bâtiment dans les années à venir. Une étude en vue de la construction de dix classes et d’une salle de gymnastique est agendée à 2013.

«Une solution peu rentable»

La Municipalité reconnaît que le caractère provisoire des installations «rend cet investissement peu rentable sur la durée, même si la possibilité de récupérer les pavillons ultérieurement réduit ce désavantage». Mais elle assure qu’il s’agit de la solution présentant le meilleur rapport qualité/prix. Deux variantes ont été étudiées: la location de salles, qui sur une durée de cinq ans, serait tout aussi coûteuse et un leasing qui nécessiterait un crédit de 100 000 francs supplémentaires.

Timothée Guillemin