Un client de la BCV a mal vécu une rencontre nocturne avec des personnes rechargeant leurs téléphones portables dans la « Zone 24h » de la succursale de la BCV d’Yverdon-les-Bains. La situation reste pour l’instant exceptionnelle.
Aller chercher ou aller déposer de l’argent durant la nuit peut vous valoir des rencontres stressantes. À Yverdon-les-Bains, dans la «zone 24h» de la succursale de la rue des Remparts, un client s’est récemment retrouvé en présence de deux personnes en train d’y recharger leurs téléphones. C’était peu avant minuit. Il n’y a pas eu de comportement agressif, mais un sentiment désécurisant alors que cette zone, équipée de caméras de vidéosurveillance, est censée offrir un endroit plus sécurisant que ce qu’offre le bancomat en façade, également disponible à la même adresse.
Parfois, des personnes sans-abri tentent également de venir dormir dans ce sas afin de se protéger des conditions météorologiques. Si le cas se présente, la police est occasionnellement appelée à intervenir pour la déloger. La même personne passe un moment dehors et finit souvent par revenir s’installer pour passer la nuit. L’accès à cet endroit n’est pas restreint et chacun peut y entrer. «La BCV reste attentive au confort et à la sécurité de la clientèle, y compris dans les espaces accessibles hors des heures d’ouverture des agences, détaille le service de presse de l’entreprise bancaire. Les situations dans lesquelles une cliente ou un client se serait plaint d’un inconfort demeurent exceptionnelles.» La banque rappelle encore que la zone ouverte 24h/24 de l’agence de la rue des Remparts est appréciée de la clientèle et des commerçants.
Police attentive
Avec les beaux jours, le nombre de personnes sans-abri, de toxicomanes ou de trafiquants a tendance à augmenter dans les alentours de la gare. «Souvent, ces personnes utilisent leur téléphone mobile de manière intensive, explique Marc Dumartheray, commandant de Police Nord vaudois. Mais leur appareil constitue souvent le seul lien qui subsiste avec leur famille. Logiquement, ils doivent donc le charger régulièrement.» Toutefois, rien n’atteste que les personnes décrites par le client noctambule, dérangé par leur présence, n’aient été des trafiquants, des toxicomanes ou des sans-abris.
Malgré cela, la police demeure attentive et reconnaît avoir dû intervenir ponctuellement dans la zone 24h/24 de la banque pour déloger des intrus durant la nuit.
