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Prendre le bon wagon
Hugo Komano a le contact facile. L’attaquant d’Yverdon Sport n’a pas manqué l’occasion de s’asseoir au volant d’une locomotive de Travys, lors de la visite des ateliers, mercredi. Photos: Gabriel lado

Prendre le bon wagon

11 avril 2025 | Textes: Manuel Gremion
Edition N°3926

Les joueuses et joueurs d’Yverdon Sport ont visité les locaux de Travys et ont rencontré leurs fans, mercredi, avant les échéances importantes de samedi.

Le premier match du tour de promotion-relégation, demain à 17h à Rapperswil, pour les dames; une confrontation YS – Grasshopper, au cœur de la lutte pour le maintien pour les hommes, demain à 18h au Stade municipal. Le samedi s’annonce chaud pour Yverdon Sport.

Trois joueuses et quatre joueurs du club de la Cité thermale sont allés à la rencontre de leurs supporters, mercredi, à l’occasion d’une visite des locaux de Travys. L’occasion de parler foot, avant les échéances à enjeu du week-end, que chaque footballeur adore jouer.

«On est hyperexcitées par ces barrages. C’est le résultat de beaucoup de labeur qui se concrétise, piaffe Elise Boccali. Encore une fois, rien n’est fait, c’est le début d’une espèce de nouveau championnat, et on sent l’équipe enthousiaste. On a hâte que ça commence.»

La milieu de terrain d’YSF et ses coéquipières vont devoir batailler face à trois adversaires alémaniques pour tenter d’ascendre. Des formations connues pour aller au duel, pour appliquer un jeu très direct et physique. «C’est une chose sur laquelle on oriente nos entraînements pour être prêtes à contrer cela, reprend l’ancienne joueuse de Servette. La recette pour nous sera de se montrer disciplinées et d’appliquer les consignes, ce qu’on a su faire jusqu’ici, en restant fidèles à notre jeu, à notre identité. Et, surtout, de garder confiance en nous, dans le travail qui a déjà été accompli et confirmé.»

Tandis que les filles tenteront de faire vaciller Rapperswil-Jona au Grünfeld, les hommes d’Yverdon Sport seront portés par leur public face à GC. «C’est un match à six points, c’est sûr, reconnaît Hugo Komano. Après, ce genre de rencontres, ce genre d’instants, ça fait un moment qu’on les prépare. Depuis janvier, on travaille beaucoup, bien et ensemble. Alors, certes, ces rendez-vous-là sont importants, mais je pense que ça fait partie de la continuité de ce qu’on effectue ces derniers temps.»

Les Verts se trouvent sur une dynamique positive ces dernières semaines, même si les Sauterelles restent sur leurs talons, prêtes à bondir sur la 10e place à tout moment. Le bon trend nord-vaudois se ressent presque à chaque sortie. «Il est clair qu’aux yeux de tout le monde, c’est sur les matches qu’on est jugés, mais nous, l’équipe, ça fait un moment qu’on constate certaines choses à l’entraînement et même hors entraînement, qu’on voit certains résultats, et ça fait plaisir», assure l’attaquant de 24 ans, qui ajoute que les Yverdonnois vont surtout se concentrer sur eux-mêmes, afin d’accomplir le job.

Un week-end pivot attend ainsi les équipes d’Yverdon Sport, mais il y aura encore du foot à jouer ces prochaines semaines. Des moments excitants, c’est certain.


Les joueurs proches des supporters

Coup d’œil à ce qui se trouve au-dessus d’un train, explications instructives sur le fonctionnement des machines, l’entretien nécessaire des roues, et tout le reste: une poignée de joueuses et de joueurs d’Yverdon Sport sont allés découvrir l’envers du décor, dans les ateliers de Travys, mercredi, accompagnés de jeunes du club et de quelques supporters.

Le type d’activités que les sportifs apprécient. «J’aime rencontrer la population, le tissu local. C’est hyperimportant, ça crée une connexion, souligne Elise Boccali. Une ville sans les gens, ce n’est rien, et le foot sans spectateurs, ce n’est rien non plus, alors c’est cool de faire connaissance dans un sens comme dans l’autre!»

«C’est aussi pour les supporters qu’on joue», rappelle Hugo Komano, qui s’attend à une belle ambiance, samedi, au Stade municipal.

L’attaquant a pris plaisir à échanger avec les fans d’YS, lui qui a eu un petit mot pour chacun. «C’est une partie du métier que j’aime beaucoup. On n’a pas toujours le temps après les matches de rencontrer les gens. Là, ça nous permet de prendre le temps de discuter avec ceux qui viennent nous voir jouer. Ces moments sont kiffants, car on se sent proches des personnes qui nous suivent.»

Des instants qui permettent à tout le monde de se sentir dans le même wagon que l’équipe.