Logo

Projet de haute tension abandonné

19 juin 2013

Vivement combattu par les habitants des quartiers Jean-André Venel et Pierre-de-Savoie, le projet de la ligne 132 kV des CFF est définitivement abandonné.

Les opposants avaient remis une pétition à Yverdon-les-Bains, en janvier 2011, puis une autre à Berne, en mars. Ils ont eu gain de cause.

Les opposants au projet de ligne à haute tension (132 kV) des CFF, qui devait aboutir à la station mobile située aux Champs-Lovats, exultent. En effet, les CFF ont définitivement abandonné ce projet et la procédure a été classée par l’Office fédéral des transports jeudi dernier. Dans les quartiers Jean-André Venel et Pierre-de-Savoie, où ce projet avait suscité une vive opposition, c’est le soulagement général.

Une pétition avait réuni plus de deux mille signatures et elle avait été remise à Berne par une délégation des opposants. Quelque 390 personnes avaient par ailleurs fait une opposition en bonne et due forme dans le cadre de la procédure d’approbation.

Surprise par l’intensité et la virulence de l’opposition, la Municipalité d’Yverdon-les-Bains avait temporisé avant d’annoncer qu’elle «étudiait d’autres solutions en collaboration avec les CFF».

Au sud du viaduc de l’A5

La solution envisagée consiste à déplacer la sous-station mobile des Champs-Lovats au sud du viaduc autoroutier de l’A 5. Dans la lettre adressée à l’Office fédéral des transports, les CFF relèvent que le projet est techniquement réalisable et son financement est assuré. Du coup, les CFF renoncent au projet contesté.

Une nouvelle procédure d’approbation des plans devrait donc être lancée prochainement. Elle prévoit le déplacement de la sous-station mobile de 132/15 kV, son raccordement à la ligne de transport, mais aussi l’élévation de la tension de la ligne de transport.

Zone trop sensible

Le projet des CFF consistait à relier la sous-station mobile des Champs-Lovats à la ligne de transport 132 kV Bussigny-Yverdon-Chiètres, depuis la région de Gressy. Le passage près des quartiers d’habitation, mais aussi par le Parc technologique, avait suscité un véritable tollé.

 

Isidore Raposo