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Projets soutenus
Mike, agent de détention, avec le conseiller d’Etat Vassilis Venizelos, Raphaël Brossard, chef du Service pénitentiaire, et son adjointe Cindy von Bueren.

Projets soutenus

4 novembre 2024 | I. Ro.
Edition N°3823

Il faudra assurer la continuité de Bochuz et du Bois-Mermet.

Alors que le projet de prison du Grand Marais, à Orbe, avance – le traitement des oppositions est en cours –, il faudra, le temps de construire ce nouveau centre pénitentiaire de 410 places, assurer la continuité de celui de Bochuz, et celle de la prison du Bois-Mermet, à Lausanne.

C’est dire qu’avant même la construction du nouveau Pôle pénitentiaire du Nord vaudois (PPNV) à l’horizon 2035, il faudra assurer l’exploitation des centres existants, notamment rénover ce qui doit l’être, et cela en perturbant le moins possible le fonctionnement des prisons en exploitation, précise Raphaël Brossard, chef du Spen.

La commission du Grand Conseil appuie à l’unanimité l’exposé des motifs, qui comprend les crédits nécessaires aux prisons existantes, et la future, ce dont se réjouit Vassilis Venizelos.

La demande concerne un crédit d’investissement de 5,205 millions pour le Bois-Mermet, 10,713 millions pour le pénitencier de Bochuz et les ateliers aux EPO, un crédit complémentaire de 12,6 millions pour développer le programme de la nouvelle prison du Grand Marais en une seule étape, et enfin un crédit d’ouvrage de 41,4 millions et un crédit d’étude de 4,2 millions pour les infrastructures communes au futur PPNV.

Pour dix ans au moins

Une fois la prison du Grand Marais construite, et en fonction des nécessités, l’avenir des anciennes prisons sera précisé.

Pour ce qui est de la prison du Bois-Mermet, située sur les hauts de Lausanne, elle est englobée dans le grand plan de développement Métamorphose.

Faut-il garder ce bâtiment témoin d’une autre époque ou l’affecter à une nouvelle destination? La question restera sans doute ouverte quelques années encore.

Dans tous les cas, la controverse sur la démolition – elle n’est désormais plus envisagée – du Stade olympique de la Pontaise, avec une opposition déterminée de Patrimoine Vaud et d’autres acteurs, va sans doute amener les autorités lausannoises à envisager de conserver le Bois-Mermet, mais peut-être à proposer une autre affectation.

Le débat est sans doute prématuré. En effet, pour ces dix prochaines années encore, la chaîne pénale ne peut se passer de cet élément important du réseau pénitentiaire.

Les projets en cours devraient permettre au réseau carcéral vaudois une mise à jour attendue depuis des décennies.