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Pythoud s’en ira au terme de la saison

1 mai 2013

Football – 1re ligue promotion – L’entraîneur d’Yverdon Sport et son assistant Yann Weber ont donné leur démission, qui prendra effet à la fin du championnat. Ils n’ont fait que devancer une décision que souhaitait annoncer le comité.

Benoît Pythoud a pris sa décision le week-end dernier déjà, avant la défaite contre Nyon.Jacquet-a

Benoît Pythoud en a eu marre. «Usé par cette saison difficile», il a annoncé qu’il ne continuerait pas -pas plus que son assistant Yann Weber- au-delà du championnat en cours, qui se soldera par la relégation en 1re ligue classic d’Yverdon Sport. Une information révélée par le site web www.footvaud.ch. Dans les faits, le duo d’entraîneurs n’a fait que devancer le directoire du club de la Cité thermale, qui ne désirait pas, non plus, prolonger la collaboration.

Le duo avait repris l’équipe en automne dernier, succédant à Gabet Chapuisat, avec une certaine réussite juste avant la trêve. Depuis le début du deuxième tour, par contre, YS n’a remporté qu’un seul petit point. Famélique.

La meilleure décision

Les relations entre les deux parties sont devenues moins bonnes. Des différends que, de part et d’autre, on ne souhaite pas déballer sur la place publique. «Notre décision, je crois, est la meilleure pour tout le monde. Je souhaite qu’on se quitte sans que ça ne vire au règlement de compte», glisse Benoît Pythoud, qui affirme vouloir ramener quelques points et s’en aller sur une meilleure note.

«J’espère que l’expérience puisse aider, de part et d’autre, à progresser», commente Jacky Pittet, le président yverdonnois.

Seule option

Bien sûr, au départ, du côté du comité, on avait l’idée de travailler sur du plus long terme. «Notre seul regret, c’est qu’on aurait voulu pouvoir mieux communiquer, mieux collaborer», reconnaît Jacky Pittet. L’incompréhension entre les deux parties était, visiblement, arrivée à un point de non retour.

Cela aurait-il changé quelque chose au résultat final -que l’histoire retiendra avant tout- de cette saison, soit la relégation (presque entérinée à ce jour) d’YS? Probablement pas: Benoît Pythoud pointe les problèmes de contingent, trop restreint, qui ont miné le deuxième tour. «On n’a pas été épargnés non plus par les suspensions et les blessures, ni aidés par la chance», estime-t-il, lui qui aurait voulu mieux débuter contre Fribourg (défaite imméritée 1-0) pour entrer dans une spirale positive. Ces résultats négatifs, «difficiles à vivre», ont eu raison de sa patience. Un autre lui succédera dans quelques semaines.

 

Manuel Gremion