Football – Ligues régionales – Les Briscars, les désormais célèbres statuettes décernées par La Région Nord vaudois aux équipes et aux joueurs de la 2e à la 5e ligue à la fin du championnat, reviennent pour une septième édition. La formule reste la même cette année : dix catégories, trente nominés et vous, chers lecteurs, qui devez trancher par vos votes. Vous avez jusqu’au dimanche 23 juillet pour vous prononcer sur vos coups de cœur.
Les nominés aux Briscars de La Région, saison 2016-2017, sont connus ! Destinées à récompenser les joueurs et les équipes à la fête durant le dernier championnat, les mythiques statuettes seront, une fois de plus, très convoitées.
Briscar du meilleur film
Récompense l’équipe à créditer du meilleur parcours.
Valmont IA. Partie explorer des territoires inconnus, du côté du groupe broyard de 4e ligue, la troupe chamblonnoise a assuré le spectacle en province, jusqu’à y décrocher l’ascension.
Champvent II. L’équipe du producteur Florian Magnin a réussi la tournée parfaite, jamais battue au box-office de toute la saison, impériale lors des finales, pour retrouver la 3e ligue quittée une année auparavant.
Grandson-Tuileries III. Boutés hors du théâtre de la 4e ligue douze mois plus tôt, les acteurs bocans ont retroussé les manches pour retrouver une scène qui correspond à leur talent, au terme d’un joli duel avec les voisins de Champagne IIB.
Briscar du meilleur film d’auteur
Récompense une équipe sympathique pour ses efforts.
Ependes. Après avoir compté huit longueurs de retard sur les places de finalistes de 4e ligue, les Grenouilles se sont battues jusqu’au bout pour y accéder, avant, comme Sparte, de tomber héroïquement lors de la scène finale quand, dans une autre salle au même moment, Azzurri 90 Lausanne II a inscrit le but de la promotion à la 95e.
Bosna Yverdon. Derrière les blockbusters de 2e ligue, Bosna a joué son rôle de petite production locale, ne jurant quasi que par des acteurs du pays. Dans le rôle du metteur en scène qui s’est rapidement fait aux coutumes du cru, le Kosovar Dalip Limani. Résultat ? Une brillante 4e place.
Orbe III. Les sympathiques intermittents du spectacle urbigènes ont bien tenté de remporter au moins un point cette saison, en 5e ligue. Même la Vallée de Joux II, qui a marqué trois fois dans les derniers instants pour s’imposer 3-2 au Puisoir, ne l’a pas entendu de cette oreille.
Briscar du meilleur acteur
Récompense le joueur le plus brillant.
Sonny Escolano (Donneloye). Ou l’histoire d’un jeune homme qui a tourné ses 32 réalisations depuis sa chambre, avec un vieux téléphone comme caméra, et à qui on a proposé un contrat pro à Hollywood-Xamax. La classe !
Bryan Porcello (Ependes). Dans un remake d’Octopus parfaitement maîtrisé, le demi a attrapé de ses interminables tentacules tout ce qui passait sur son chemin. Fort !
Damien Adegas (Valmont IA). Tels Ronnie et Reggie Kray à Londres, le duo incontournable du cinéma nord-vaudois que Damien Adegas compose avec Michael Fahrni a fait régner la loi sur son territoire, celui des derniers mètres, où le premier nommé a frappé 19 fois.
Briscar du meilleur second rôle
Récompense le meilleur travailleur de l’ombre.
Julien Homberger (Ependes). Romain Noirjean ayant décidé de tenter l’aventure américaine, Julien Homeberger a été forcé de remettre les gants à Noël. Tel la Kryptonite pour Superman, le portier a repoussé les buteurs un à un, même Eudis.
Jérôme Thomas (Donneloye). Il est à Sonny Escolano ce que Thomas Price et à Olivier Atton : celui qui a permis à la tête d’affiche de s’illustrer. Non pas par ses miracles au but, mais bien par son sens de la dernière passe.
Joao Da Costa (Orbe). A trouvé sa voie au coeur de la scène où, à l’image de Captain America pour les Avengers, le récupérateur est devenu le véritable leader de son équipe.
Briscar du meilleur espoir
Récompense le meilleur jeune joueur.
Loris Rochat (Champvent). La découverte de la saison au Battoir. Après six mois géniaux avec la «deux», le défenseur central de 20 ans a été promu dans la première équipe de tournage chanvannaise, où il est devenu incontournable.
Clément Fischer (Croy). Tout juste sorti de ses études d’acteur en herbe avec les juniors B, le demi de couloir de Juriens s’est immédiatement imposé comme une des têtes d’affiche des studios du Praz-Amiet.
Michael Eray (Grandson-Tuileries). Capable d’endosser tous les rôles, tel Jarod dans le Caméléon, le joueur né en 1998 est tout simplement l’un des acteurs les plus complets de sa génération, et de 2e ligue.
Briscar du meilleur réalisateur
Récompense le meilleur chasseur de buts.
Albino Bencivenga (Champvent). Diminuée la saison passée, la gâchette du Battoir a repris du poil de la bête, crevant l’écran au deuxième en claquant 18 buts en 2e ligue, auxquels s’ajoutent les 8 pions de l’automne. La classe à la Roger Moore.
Grégory Clot (ThierrensIII). Comme Luke Skywalker s’inspire de maître Yoda, le Joratois prend exemple sur les attaquants Ruch et Longo, de la «une», pour parfaire son jeu d’acteur. Avec succès : 29 buts.
Joao Da Silva (Centre portugais d’Yverdon). Repéré par les metteurs en scène du Benfica Lisbonne l’hiver passé, le jeune Yverdonnois a fait du cadrage sa spécialité, cette saison en 4e ligue aux Isles, avec 30 goals inscrits.
Briscar du meilleur assistant réalisateur
Récompense l’homme de la dernière passe.
Mathias Béguin (Yverdon II). Aussi habile que malin, il est à YS II ce que Futé est à l’Agence tous risques : un moyen de toujours parvenir à ses fins dans le money time.
Jérémie Lambercier (Montcherand). Autant capable de tenir le premier rôle (24 buts) que de mettre en valeur ses partenaires, il a tenu presque à lui seul le long-métrage pique-raisinets au haut de l’affiche.
Giacomo Esposito (Vaulion). Bud Spencer n’a qu’à bien se tenir : Giacomo Esposito a quitté la Sicile pour rejoindre Vaulion et sa belle. Et, comme dans un bon western spaghetti, il a triomphé grâce à sa science de la mise en scène.
Briscar de la meilleure affiche
Récompense le match le plus fou.
Valmont IA – Cheseaux 3-2. Sans conteste l’un des meilleurs scénarios à suspense de la saison. Menés de deux longueurs, les Valmontains ont renversé la vapeur dans les vingt dernières minutes, obtenant ainsi leur promotion.
La Sarraz-Eclépens II – Orbe 4-5. Comme pour Transformers 4 ou Microcosmos, tout le monde s’est demandé s’il y aurait une fin à cette dernière projection de la saison, qui a duré 101 minutes -pourtant sans enjeu !-, après plusieurs twists (les Urbigènes étaient menés 3-1 et 4-3).
Sainte-Croix/La Sagne – Valmont IB 15-0. A égalité de points avec Corcelles-Payerne, il fallait 27 buts lors de l’ultime séance du championnat aux Sainte-Crix pour avoir droit d’emprunter le tapis rouge qui mène aux finales. Valeureux, ils en ont tout de même inscrit 15 !
Briscar du meilleur producteur
Récompense le meilleur entraîneur.
Carlos Rangel (Grandson-Tuileries). Douze années de fidélité aux studios grandsonnois, 332 épisodes à son actif, une promotion en 2e ligue il y a sept ans : le Colombien a marqué la franchise de son passage aux Tuileries. On en entendra vite reparler, désormais affairé qu’il est à Barcelone.
Daniel Ambrus (Champagne). A la tête du blockbuster champagno-roumain, l’entraîneur-joueur et ses soldats ont vampirisé tous leurs adversaires sur leur passage. Quel mordant !
Cédric Monge (Chavannes-le-Chêne). Les studios tsavannais travaillent dans le calme et la sérénité, jouant les premiers rôles en 4e ligue depuis deux ans avec un casting du cru. Son producteur n’y est pas étranger.
Briscar de la meilleure histoire originale
Récompense la meilleure anecdote.
Quand Marc Vetroff marque depuis le point d’engagement. Les nouvelles règles en vigueur sur les plateaux de tournage permettent de tirer directement à l’engagement. Marc Vetroff, lui, s’en est souvenu. Le sniper tapa-sabllia n’a pas manqué sa cible, le gardien de Valmont IB en cauchemarde encore.
Quand les frères Thuillard inscrivent 47 des 87 buts du FC Chavannes-le-Chêne. 21 goals pour Claude-Pascal, 16 pour Gilles, 10 pour Nicolas. Comme chaque année, les trois frères tiennent le pari.
Quand une femme se porte au secours du FC Baulmes. Mélissa von Ow savait bien que de monter dans le grand huit de Destination finale à Noël était une expérience dangereuse. Toute sa bonne volonté n’a pas empêché l’attraction de dérailler.