Record féminin battu au Tour du lac de Joux

Course à pied – Bruno Saulet a dominé la course masculine, tandis que Carole Genoud a établi une nouvelle marque chez les dames.

Le Français Bruno Saulet a produit son effort en fin de course.

Alors que de nombreux coureurs craignaient des températures élevées, comme lors de l’édition de 2012, c’est un ciel nuageux et un vent d’ouest qui ont accompagné les athlètes présents -plus d’un millier- au départ du Tour du lac de Joux. Trois épreuves étaient au programme, à savoir : le tour du lac, sur un parcours de 24 kilomètres, et le demitour du lac, de 12 kilomètres, qu’il était également possible de réaliser en nordic walking.

Sur la plus longue distance, un petit groupe s’est rapidement détaché chez les hommes, légèrement devancé par Bertrand Dutoit, de l’USY, qui a fait la course seul en tête jusqu’au quinzième kilomètre. C’est à ce moment-là que le Français Bruno Saulet a décidé d’accélérer l’allure pour reprendre l’Yverdonnois -arrivé finalement troisième- et filer seul vers la victoire. Il s’est imposé en 1h34’51 devant le jeune Morgien Alan Velati.

Bruno Saulet était déjà monté sur le podium deux ans auparavant, il a ainsi profité de son expérience pour gérer la course. «C’est ma deuxième participation. Ici, la première moitié du parcours, c’est une course d’attente, il faut faire attention à ne pas aller trop vite. La course commence vraiment dans la deuxième partie et il faut tout donner sur la fin.»

Chez les dames, la course a été un peu plus débridée. Au final, c’est l’expérimentée Carole Genoud, déjà lauréate de l’épreuve en 2012 et particulièrement en forme cette année après sa victoire lors du Trail de la vallée de Joux, qui a enlevé l’épreuve dans un temps exceptionnel de 1h41’35, soit le record du parcours ! La coureuse de Cossonay était logiquement ravie à l’arrivée : «Je pensais être en moins bonne forme, mais finalement ça s’est très bien passé.»

Carole Genoud a fait la différence dans la deuxième moitié du parcours qui, selon elle, «est roulante » et permet de «garder une bonne cadence». Son expérience des longues distances lui a permis de briller.

A noter également la très belle performance de Céline Monnard (USY) qui s’est brillamment adjugée la distance des 12 kilomètres en devançant sa dauphine de plus d’une minute.